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Henry, un pas en avant

Meilleur buteur de l'équipe de France en activité, Thierry Henry est devenu, depuis la retraite de Zinédine Zidane, le leader offensif des Bleus.

Meilleur buteur de l'équipe de France en activité, Thierry Henry est devenu, depuis la retraite de Zinédine Zidane, le leader offensif des Bleus. Il sera le principal danger face à l'Italie, mercredi au Stade de France, en éliminatoires de l'UEFA EURO 2008™

Une étape supplémentaire
Thierry Henry sera-t-il un jour à l'équipe de France ce qu'il est à son club de l'Arsenal FC ? A l'Emirates Stadium il est le fils spirituel d'Arsène Wenger, le relais du manager sur le terrain, une idole et le meilleur buteur de l'histoire du club londonien. Chez les Bleus, il lui reste encore du chemin pour devenir le patron mais "Titi" a franchi une étape depuis qu'il a disputé sa première finale de la Coupe du Monde de la FIFA, le 9 juillet face à la Nazionale (1-1, 3-5 t.a.b.).

Un cadre
A 29 ans, il n'est plus tout à fait l'attaquant de rupture que l'on sert dans la profondeur en tablant sur sa vélocité. Ses 87 sélections font de lui un cadre, un poisson pilote du dispositif offensif de Raymond Domenech.

"Revenir, défendre, me battre"
Samedi dernier, lors de la victoire en Géorgie, pour le début des éliminatoires de l'EURO (3-0), Henry n'était pas le Français le plus en pointe. "J'ai joué dans un autre registre que celui de la Coupe du Monde", dit-il. "Cela ne me dérange pas d'essayer de donner des balles de but, de revenir défendre, de me battre. J'ai peut-être plus de capacités que d'autres attaquants pour le faire. Alors je le fais."

Ribéry et Malouda aussi
Très copain avec Louis Saha hors du terrain, comme il l'est d'ailleurs avec Nicolas Anelka, Henry a joué en retrait de l'attaquant du Manchester United FC. C'est l'une des nouveautés des Bleus cette saison, avec l'influence grandissante des hommes de couloir Franck Ribéry et Florent Malouda.

L'animation en plus
"Ce qu'il y a de nouveau aussi, c'est l'animation que nous essayons d'imprimer au match", ajoute Henry. "Comme en Géorgie, je peux rester complètement écarté pour laisser 'Flo' rentrer dans l'axe. Franck prend la balle et voyage avec, il a toujours la bougeotte. Notre jeu ne doit pas être stéréotypé. C'est l'animation qui a déstabilisé les Géorgiens."

Remplacer Zidane
La position de Patrick Vieira, clairement devant Claude Makelele a aussi participé à donner le tournis aux Caucasiens. Toutes ces modifications tactiques n'ont qu'un but : pallier le départ de Zinédine Zidane, dépositaire du jeu depuis onze ans.

Une partition plus exigeante
Donnant sa première et dernière passe décisive à Henry en quart de finale du Mondial face au Brésil (1-0), le néo-retraité a aussi transmis à son éphémère coéquipier à la Juventus (en 1999) le rôle et la pression qui habitent un leader. Cette partition est beaucoup plus exigeante que celle du soliste qu'il était jusque-là. "Cela me plaît", dit-il. "De toutes façons, le simple fait de jouer dans cette équipe suffit à mon bonheur, quelle que soit ma place."

"Ce record, je n'y pense pas"
Le 19 octobre 2005, sur le terrain de l'AC Sparta Praha, Henry dépassait Ian Wright, meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal avec 186 buts. Chez les Bleus, il devrait réserver le même sort à Michel Platini, 41 buts. S'il n'a pas marqué ni contre la Bosnie-Herzégovine, ni contre la Géorgie, Henry compte 36 buts avec les Bleus. "Ce record, je n'y pense pas", dit-il quand on l'interroge sur le sujet. "Et puis, Platini, je serai toujours derrière lui car il a eu besoin de beaucoup moins de sélections (72) pour marquer ses buts." Les éliminatoires de l'EURO, qui courent sur douze matches pendant plus d'un an devraient pourtant reléguer l'icône des années 80 au second plan.

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