Les Bleus soignent leur bilan
mercredi 15 novembre 2006
Résumé de l'article
France - Grèce 1-0
Dominatrice face aux champions d'Europe, la France termine 2006 sur une note satisfaisante.
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France - Grèce 1-0
La France a terminé 2006 par une victoire, mercredi en amical face à la Grèce, au Stade de France. L'avant-dernier champion d'Europe de l'UEFA a dominé son successeur pendant 90 minutes. Mais seule une tête de Thierry Henry a fait la différence.
L'affront lavé
Les joueurs de Raymond Domenech auraient pu faire mieux avec une peu plus de soin dans la finition. Les Bleus ont tout de même lavé l'affront de leur défaite en quarts de finale de l'EURO 2004 au Portugal. Ce revers 1-0, le 25 juin 2005, demeure le seul en neuf confrontations des Français avec la nation méditerranéenne.
Samaras rappelle le cauchemar
Dès la 4e minute, pourtant, le cauchemar de Lisbonne n'était pas loin de refaire surface quand Georgios Samaras, l'attaquant du Manchester United FC, frôlait le cadre sur un centre que Grégory Coupet avait anticipé plus en avant. Le gardien de l'Olympique Lyonnais était bien là en revanche, douze minutes plus tard, pour repousser des poings une tentative de Georgios Karagounis. L'une des actions grecques les plus dangereuses.
Sagnol, la précision bavaroise
La France monopolisait le ballon mais le cadre fuyait, notamment sur une tête de Patrick Vieira reprenant un coup franc botté par Willy Sagnol (14e). L'arrière droit du FC Bayern München remettait ça, dans le jeu, quelques instants plus tard, pour trouver la tête plongeante de Thierry Henry au deuxième poteau. Contrée deux fois, la passe décisive échappait aux longues jambes de Traianos Dellas et Sotiros Kirgiakos (1-0, 26e).
Vieira arrive lancé
Rendu à deux buts du record de Michel Platini (39 à 41), Henry gênait les grands gabarits grecs et leur indéfectible défense individuelle. En l'absence de Franck Ribéry, Sylvain Wiltord s'occupait du côté droit pour alimenter le capitaine de l'Arsenal FC. Le Lyonnais servait aussi Vieira, décidé à marquer pour sa 100e sélection, mais la frappe en pleine course du milieu de terrain du FC Internazionale Milano se logeait dans le petit filet (37e).
Instants de relâchement
D'autres occasions auraient pu permettre aux Bleus de faire le break avant la pause tandis que leurs adversaires s'en remettaient à Samaras qui obtenait deux chances à la 39e minute. Mais Lilian Thuram et Coupet rattrapaient de petites erreurs défensives.
On tourne
Les titulaires français débutaient le match. Mais la seconde période était réservée aux réservistes. Patrice Evra, François Clerc, Alou Diarra et Nicolas Anelka faisaient leur entrée à la place d'Eric Abidal, Sagnol, Claude Makelele et Louis Saha. Henry, lui, restait et manquait le doublé de peu (47e). Otto Rehhagel effectuait aussi de nombreux changements. Même l'arbitre Franz-Xaver Wack, touché au mollet, cédait sa place à Volker Wezel.
Nikopolidis à l'aise
Une autre match allait-il commencer ? Pas vraiment. Sylvain Wiltord dépliait le 1,92m de Nikopolidis (59e) et l'étau français se resserrait sur le sosie de George Clooney qui multipliait les répliques jusqu'à la fin de la rencontre (notamment face à Anelka, 90e). En face, Konstantinos Katsouranis adressait le deuxième tir cadré grec à la... 83e minute. Aucun danger pour Grégory Coupet.
Turquie et Lituanie à venir
2006 s'achevait sur une douzième victoire pour la France qui reprendra la compétition dans le Groupe B des éliminatoires, le 24 mars en Lituanie. Il y aura avant, le 7 février, un match amical contre l'Argentine. Les Grecs vont entrer dans l'hiver et dans le doute effaçant trois victoires consécutives avant mercredi soir. Pas la meilleures façon de préparer une affiche toujours délicate contre la Turquie à Athènes au troisième jour du printemps dans le Groupe C.