On prend les mêmes...
samedi 3 juillet 2004
Résumé de l'article
Luiz Felipe Scolari a décidé d'aligner une équipe inchangée demain contre la Grèce.
Corps de l'article
Le coach du Portugal Luiz Felipe Scolari a révélé qu'il alignerait une équipe inchangée demain contre l'équipe grecque qu'il considère comme "le parfait exemple de la manière dont la force collective peut dépasser les talents individuels".
Pauleta aligné d'entrée
Lors de la conférence de presse d'aujourd'hui, Scolari a confirmé qu'il n'y aurait aucun changement dans son onze de départ, ce qui signifie que Pauleta sera à la pointe de l'attaque malgré son remplacement par Nuno Gomes lors de la victoire 2-1 en demi-finale contre les Pays-Bas. "Nous ne changerons pas l'équipe", a déclaré Scolari. "Nous devrons être alertes, faire preuve de patience et ne pas faire d'erreurs que les Grecs pourraient exploiter".
Un match équilibré
"Les deux équipes ont eu un parcours similaire jusqu'à la finale, avec quasiment la même moyenne de buts marqués et le même nombre de victoires. Ce sera un match très difficile entre les deux meilleures équipes d'Europe. C'est du 50-50 pour les deux équipes".
"Amitié et respect"
Et Scolari d'ajouter : "Le Portugal et la Grèce veulent jouer leur finale dans un stade en fête, avec amitié et respect pour chaque équipe, peu importe le gagnant. Traitons les Grecs de la manière dont nous voudrons être traités lorsqu'ils nous accueilleront pour les Jeux Olympiques [à Athènes], le mois prochain".
Déjà gagnants
Scolari a rendu hommage aux qualités organisationnelles de son homologue grec, Otto Rehhagel, et a indiqué : "La Grèce est le parfait exemple de la manière dont la force collective peut dépasser les talents individuels". Il a ajouté : "Pour une équipe qui n'avait jamais gagné un match lors d'un tournoi majeur, atteindre la finale c'est énorme. Je pense que, quel que soit le résultat, la Grèce est déjà la grande gagnante de l'EURO, au vu de tout ce qu'ils ont réalisé pour arriver en finale".
Pas d'inquiétude
En ce qui concerne l'affiche de demain, Scolari a réfuté toute suggestion affirmant que l'arbitre allemand, M. Markus Merk, serait influencé par le fait que l'équipe grecque est entraînée par son compatriote Otto Rehhagel. "Je suis sûr qu'il fera de son mieux pour réaliser un bon match. Markus Merk n'est pas mon adversaire, les Grecs sont mes adversaires. Il est temps d'arrêter de parler de lui".
Décision influencée
Le Brésilien, qui a mené son pays à la victoire lors de la Coupe du Monde de la FIFA en 2002, a expliqué que la décision de ses deux fils de continuer à étudier au Portugal l'avait aidé à prendre sa décision concernant la prolongation de son contrat jusqu'en 2006. Quant à son pays d'adoption, à la recherche d'un nouveau Premier ministre, le très populaire Scolari donne son avis sur la question.
Communion des peuples
"Si j'étais candidat au poste de Premier ministre, je dirais que ce tournoi a principalement été une question d'amitié entre différentes cultures et différents peuples, sans gros problèmes. Les sentiments envers les autres étaient la chose la plus importante. Je décrirais l'EURO 2004™ comme une belle fête pleine d'affection, d'entente et d'amitié".