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Chevauchée fantastique de l'Espagne

Norvège - Espagne 0-3 (Total : 1-5)
Les joueurs de Iñaki Sáez ont obtenu leur qualification pour l'EURO 2004™.

Par Kevin Ashby au stade Ullevaal

L'UEFA EURO 2004™ ne sera pas privée de l'une des plus grandes nations continentales du football, l'Espagne ayant effectué une grande prestation en disposant de la Norvège par 3-0 au stade Ullevaal. Ce succès 5-1 sur l'ensemble des deux matches permet aux Espagnols de décrocher leur billet pour le Portugal.

Précision chirurgicale
A l'inverse du match aller de samedi dernier à Valence, où la troupe d'Iñaki Sáez avait gaspillé la plupart des occasions s'offrant à elle, les coéquipiers de Raúl González ont cette fois fait preuve d'une efficacité maximale au cours d'une soirée glaciale à Oslo.

Quatre changements
Comme prévu, César Martín suppléait Carlos Marchena, suspendu, dans la charnière centrale espagnole et Vicente Rodríguez était préféré à José Reyes. En attaque, la fougue juvénile de Fernando Torres laissait la place à l'astuce de Juan Carlos Valerón. La titularisation de Xabi Alonso en lieu et place de Rubén Baraja était en revanche une surprise.

Retour de Johnsen
De retour de blessure, Ronny Johnsen reprenait sa place aux dépens de Henning Berg dans l'axe de la défense norvégienne, Claus Lundekvam profitant pour sa part de la suspension de Berg pour hériter du brassard de capitaine. Ståle Stensaas, appelé à la dernière minute lundi pour pallier la blessure de Roar Strand, débutait la rencontre au poste d'arrière latéral gauche, permettant ainsi à John Arne Riise d'occuper un rôle plus offensif sur le côté gauche.

Duel haletant
Le duel s'annonçait intéressant dans ce couloir, le défenseur espagnol Míchel Salgado n'étant pas du genre à perdre ses moyens lorsqu'il s'agit de multiplier les interventions offensives. A la quatrième minute de jeu, Riise, avec puissance, écartait de l'épaule le latéral droit du Real Madrid CF, avant de faire cadeau du ballon à César alors qu'il attendait que ses coéquipiers de l'entre-jeu prêtaint main-forte à Tore André Flo, esseulé sur le front de l'attaque.

Manque de sang-froid
Peu après, Riise utilisait sa pointe de vitesse et sa technique pour prendre à contrepied Iván Helguera, filer vers le but et décocher une frappe puissante de 35 mètres qui s'envolait au-dessus du but d'Iker Casillas. Afin de ne pas être en reste, Salgado faisait passer le ballon entre les jambes de Trond Andersen avant de se montrer altruiste en centrant en retrait pour Vicente, lequel manquait de sang-froid au moment de profiter de sa bonne position.

Parade de Johnsen
Cette action laissait envisager les belles actions effectuées ensuite par l'Espagne, qui commençait à imprimer le même type de pressing que samedi dernier. La troupe de Sáez obtenait trois corners consécutifs vers la 21e minute et se montrait menaçante sur chacun d'eux. Stensaas devait notamment s'employer sur sa ligne pour dégager une tête piquée, alors que Espen Johnsen, le héros du match aller, devait claquer une reprise de la tête de Helguera avant d'être soigné au genou gauche.

Raúl marque
A la 34e minute, cependant, l'Espagne prenait l'avantage lorsque Valerón remisait nonchalamment une passe de César dans la course de Raúl González, lequel enroulait une frappe qui ne laissait aucune chance à Johnsen. Le buteur madrilène manquait de sceller le cours du barrage cinq minutes avant la pause lorsque l'abnégation de Carles Puyol et la ruse de Vicente aboutissaient à une ouverture que Raúl envoyait de volée de peu à côté.

La solution Flo
Nils Johan Semb, le sélectionneur norvégien décidait de s'appuyer en deuxième période sur les cousins Flo, en lançant le robuste Haavard en soutien de Tore André, son cousin. Mais c'est le onze inchangé des visiteurs qui assurait son billet pour le Portugal en signant un éclatant début de deuxième période qui leur permettait d'amener leur avance totale à 5-1 en onze minutes, grâce, il est vrai, à un petit coup de pouce norvégien.

"Viva España"
Tout d'abord, Christer Basma gérait mal le pressing imprimé sur lui par Vicente, à la 49e minute, et adressait du bout du pied une passe à l'ailier du Valencia CF, lequel ne se faisait pas prier pour tromper sans coup férir Johnsen d'un tir de son mauvais pied, le droit, provoquant du même coup une résurgence de "Viva España".

Tête de Etxeberría
La petite délégation de supporters ibères allait chanter encore plus fort et plus fièrement à la 56e minute lorsque suite à une grande panique de l'arrière garde locale, Johnsen, pourtant impassible jusque là, faisait une bévue en remettant une passe en retrait sur la tête de Joseba Etxebarria. Celui-ci ne tremblait pas et poussait le ballon au-dessus de la tête du portier, au fond des filets.