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EURO 2004 : l’Italie à la Trap malgré la victoire contre la Bulgarie

Italie - Bulgarie 2-1
Une victoire tardive et vaine à Guimarães. L'Italie est éliminée suite au nul entre Scandinaves.

La déception du milieu italien Stefano Fiore au terme de la rencontre
La déception du milieu italien Stefano Fiore au terme de la rencontre ©Getty Images

S’imposer pour espérer. La mission dévolue à la Squadra Azzurra avait le mérite d’être claire. Cependant, pour se qualifier en quarts de finale de l’UEFA EURO 2004, les Transalpins avaient besoin que l’autre match de la soirée entre la Suède et le Danemark débouche sur une victoire de l’une ou de l’autre formation ou un résultat nul avec deux buts au maximum.

Tout savoir sur l'EURO 2004

Malheureusement pour les Transalpins, le pire est arrivé. Les voisins du nord de l’Europe se sont quittés sur un score de parité 2-2 acquis également dans les dernières secondes. La victoire de l'Italie n'a donc servi à rien.

Déjà éliminés mais sans doute vexés d’être passés totalement à côté de leur compétition, les Bulgares prenaient un bon départ dans cette partie en s'assurant la possession du ballon dès le coup de sifflet initial de Valentin Ivanov.

Privé de Gennaro Gattuso, Fabio Cannavaro et Francesco Totti - tous suspendus, Giovanni Trapattoni devait également composer sans Christian Vieri touché au genou gauche. Du coup, sur la pelouse détrempée du Stade Dom Afonso Henriques de Guimarães, les hommes de Plamen Markov, qui avait composé une équipe mixte, prenaient le meilleur départ.

Superbes buts à l'EURO 2004

Mais ce sont les Italiens qui se créaient la première grosse occasion du match. Sur un centre de Antonio Cassano, Stefano Fiore s’envolait pour réaliser une reprise de volée spectaculaire. Le ballon était repoussé par Zdravko Zdravkov et Alessandro Del Piero ne pouvait pas conclure (14e). Le coup était passé près.

Alors que la pluie redoublait, les Slaves continuaient à se montrer généreux et se portaient vers le but de Gianluigi Buffon. Sans l’inquiéter. De l’autre côté, les Transalpins se créaient quelques opportunités de but. Par Corradi notamment. Deux fois, l’attaquant de la S.S. Lazio était en position favorable mais ne parvenait à concrétiser.

Le premier danger sur le but des triples champions du monde intervenait sur une frappe de Martin Petrov. Le Bulgare obligeait Buffon à se coucher (30e). Assurément, les Italiens n’étaient pas dans un bon jour. Imprécis, empruntés et peu aidés par les conditions climatiques, Simone Perrotta et ses coéquipiers ne parvenaient pas à se sortir du piège bulgare.

Celui-ci allait se renfermer sur la Squadra Azzurra. Sur une faute de Marco Materazzi, l’arbitre désignait le point de penalty. Martin Petrov s’élançait et, sans trembler, prenait le portier de la Juventus à contre-pied (45e). Surprise, la Bulgarie inscrivait son premier but de la compétition et rejoignait les vestiaires avec un but d’avance.

Remontés, les Italiens revenaient avec d’autres d’intentions. Et, dès la reprise, allaient enfin trouver l’ouverture. Sur une action confuse, Simone Perrotta était le plus prompt à reprendre un ballon qui traînait dans les six mètres (48e). 1-1, l’Italie avait fait la moitié du chemin et poussait de plus en plus.

EURO 2004, l'équipe du tournoi

Retranchés sur leur but, les derniers du Groupe C pliaient mais ne rompaient pas. Del Piero, Vieri (entré en jeu à la place de Corradi) puis Cassano ne parvenaient pas à faire trembler les filets du but de Zdravkov. Les minutes s’égrenaient, la pression montait et les fans italiens massés dans le stade commençaient à se ronger le peu d’ongles qui leur restait.

Sur un corner de Del Piero, Christian Vieri n’avait toujours pas la baraka. Son coup de tête était trop décroisé et filait devant le but bulgare (75e). Celui-ci prenait des allures de Fort Alamo. Sur quelques coups, comme sur un coup franc de Berbatov bien repoussé par Buffon (84e), les Bulgares sortaient la tête de l’eau.

Les Slaves allaient finalement couler sur une dernière banderille d’Antonio Cassano. Le Romain réussissait à trouver la faille dans les arrêts de jeu (94e). Un but superbe mais insuffisant puisque dans le même temps, Suédois et Danois se quittaient sur le score de 2-2. Après l’Espagne, l’Italie est donc le deuxième ancien vainqueur de la compétition éliminé au premier tour.

Compositions

Italie : Buffon; Zambrotta, Materazzi (Di Vaio 83e), Nesta, Panucci; Fiore, Pirlo, Perrotta (Oddo 68e); Del Piero (c), Corradi (Vieri 53e), Cassano
Remplaçants : Toldo, Peruzzi, Zanetti, Ferrari, Favalli, Camoranesi
Sélectionneur : Giovanni Trapattoni

Bulgarie : Zdravkov (c); Stoyanov, Zagorčić, Pažin (Kotev 64e), Borimirov; Martin Petrov, Milen Petkov, Janković (Bozhinov 46e), Hristov (Dimitrov 79e), Lazarov; Berbatov
Remplaçants : Stoyan Petrov, Ivankov, Ivanov, Ivaylo Petkov, Peev, Chilikov, Manchev
Sélectionneur : Plamen Markov

Arbitre : Valentin Ivanov (Russie)

Homme du match : Antonio Cassano