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Italie-Espagne : tout les oppose...

Le choc des huitièmes de finale de l'UEFA EURO 2016 entre l'Italie et l'Espagne offrira une vraie opposition de style dans un cadre idéal : le Stade de France. Prometteur !

Morata face à Chiellini
Morata face à Chiellini ©Getty Images

C'est un Classique ! Plus que ça, même : Italie-Espagne est l'affiche qui s'est jouée le plus souvent à l'EURO. Un 6e épisode est donc prévu ce lundi, à Saint-Denis (18h00), entre le double tenant du titre et sa dernière victime en finale, il y a quatre ans (4-0). Un revers que n'a pas oublié la Nazionale, déjà éliminée en quarts de finale par la Roja à l'UEFA EURO 2008 (0-0, 2 t.a.b. à 4)...

"La finale de 2012 était un match particulier, avec plusieurs blessés, a coupé Vicente Del Bosque dimanche. Ce n'était pas la vraie Italie." Un hommage qui corrobore les propos de Gianluigi Buffon quelques instants plus tôt : "Ce jour-là, ils nous avaient surclassés, mais nos trois autres matches face à eux s'étaient terminés sur des nuls, après 90 ou 120 minutes. Pendant quatre ans, l'Espagne a gagné, gagné, gagné encore. Mais je pense pouvoir dire que durant cette période, la seule équipe à l'avoir fait souffrir, c'est l'Italie !"

  • Italiens et Espagnols s'étaient affrontés deux fois à l'UEFA EURO 2012
  • Après un nul en phase de groupes (1-1), la Roja avait survolé la finale face à la Nazionale (4-0)
  • Les deux équipes ont terminé avec 6 points en phase de groupes
  • Alvaro Morata va se frotter au quatuor défensif qu'il a connu durant deux saisons à la Juventus (Buffon-Barzagli-Bonucci-Chiellini)
  • L'Italie n'a gagné qu'une seule des 11 dernières confrontations face à l'Espagne

En plus d'être une affiche historique, ce match au Stade de France verra s'affronter deux équipes aux styles diamétralement opposés. Quand l'Italie aime défendre bas et attaquer vite et fort, l'Espagne privilégie le jeu de possession et les attaques placées. Un duel personnifié par les retrouvailles entre Alvaro Morata et ses ex-coéquipiers de la Juventus : Gianluigi Buffon, Andrea Barzagli, Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini.

"Attaquer contre des Italiens, c’est très difficile, a d’ailleurs lâché Morata dans un sourire en conférence de presse. Ils ont beaucoup d’affection pour moi et c’est réciproque. Je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu’ils m’ont apporté. Ils ont fait en sorte que je progresse, que je me sente bien à Turin."

Buffon, lui, n'a pas cherché à cacher que son ancien partenaire serait "le danger numéro 1" pour la Nazionale. "C'est un garçon qui n'a pas toujours conscience de sa force, mais il a cette vertu qu'ont les grands joueurs : il est toujours présent et il marque dans les grands événements. Il l'a encore prouvé depuis le début de cet EURO." Le numéro 7 de la Roja en est à 3 buts en 3 matches. Et n'a pas l'intention de s'arrêter là : "C'est un des matches les plus importants de ma carrière..."

 Les équipes probables
Italie
: Buffon; Barzagli, Bonucci, Chiellini; Florenzi, Parolo, De Rossi, Giaccherini, Darmian/De Sciglio; Pellè, Éder
Absent : Candreva
Suspendus en cas d'avertissement : Barzagli, Bonucci, Buffon, Chiellini, De Rossi, Éder, Insigne, Motta, Sirigu, Zaza

Espagne: De Gea; Juanfran, Piqué, Ramos, Alba; Busquets, Cesc; Silva, Iniesta, Nolito; Morata
Absent ou incertain : aucun
Suspendu en cas d'avertissement : Ramos


Antonio Conte, sélectionneur de l'Italie
On est conscients d’affronter une des équipes les plus fortes du monde. Mais on a travaillé, on s’est préparé. On n’est pas ici pour faire de la figuration et on entend le prouver sur le terrain. Rien n’est impossible, sinon ce serait trop simple ! Les incertitudes, pouvoir renverser les pronostics, voilà la beauté du football, mais aussi de la vie… Je n’ai pas envie de faire mes valises et de rentrer demain. Mes joueurs non plus.

L’Espagne devra montrer sur le terrain qu’elle mérite sa place en quarts de finale. On ne doit avoir aucun regret, donner le maximum. Si notre adversaire est plus fort, on sera les premiers à l’applaudir. Si ce n’est pas le cas, je veux que ce soit mon équipe qui l’emporte ! C’est un match qu’on devra gagner tous ensemble, en essayant de faire mal à l’Espagne pour créer l’exploit. Demain, il faudra aller au-delà de la raison, faire quelque chose d’extraordinaire. En jouant de façon ordinaire, on n’y arrivera pas.

Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne
On va affronter un adversaire très fort en défense, mais qui est également dangereux en attaque. On les connaît, on les a affrontés en mars en amical, on est habitués à jouer contre des équipes avec un tel système. Mais il faudra qu’on leur fasse mal, qu’eux aussi soient inquiets face à notre système…

On a un grand respect pour cette équipe et pour cette grande nation de football. Ce sera du 50/50. Ils jouent de manière particulière, mais surtout de manière très efficace. Il faudra être attentifs. Je m’attends à un match ouvert, difficile, très exigeant pour les deux équipes.

Le saviez-vous ?
S'il joue, Sergio Ramos deviendra le joueur espagnol comptant le plus de matches à l'EURO et en Coupe du Monde. Le défenseur madrilène partage actuellement cet honneur avec Fernando Torres (27 matches chacun). Ramos avait fait ses débuts dans un grand tournoi à l'occasion de la Coupe du Monde 2006.

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