L'Angleterre ou l'Islande pour les Bleus ?

• L'Angleterre et l'Islande s'affrontent pour la première fois en compétition officielle.
  
• Wayne Rooney a inscrit un doublé lors de la victoire anglaise (6-1) lors d'un amical avant l'EURO 2004
• Le vainqueur sera opposé à la France lors des quarts de finale à Saint-Denis le 3 juillet prochain
• L'Islande participe à son premier tournoi majeur

Compositions probables
 Angleterre: Hart; Walker, Smalling, Cahill, Rose; Dier, Rooney, Alli; Sterling, Kane, Sturridge.
Islande: Halldórsson; Sævarsson, Árnason, Sigurdsson, Skúlason; Gudmundsson, Gunnarsson, Sigurdsson, Bjarnason; Bödvarsson, Sigthórsson.

• Tout savoir sur Angleterre - Islande

Roy Hodgson, sélectionneur de l'Angleterre
Nous voulons rester dans le tournoi. Nous avons des ambitions et la possibilité de faire entrer des joueurs frais avec un banc de qualité. Je suis persuadé que Lars Lagerbäck a la capacité de bien organiser son équipe afin de nous poser des problèmes. Il tire le maximum de ses joueurs qui se battent jusqu'à la dernière minute. Les Islandais sont des joueurs déterminés, à l'image de leur pays et de leurs habitants.

Nous pouvons voir tout un pays et une nation entière derrière son équipe. L'Islande ne sera pas favorite mais en tant qu'outsider elle a un très grand rôle à jouer et n'a rien à perdre. Cette équipe sera très compliquée à battre. Ce serait un honneur d'affronter la France en quart de finale et c'est ce que toute l'équipe souhaite. Nous avons fait une bonne préparation pour ce huitième de finale et demain à 23 heures nous saurons si nous continuons ou si nous rentrons à la maison.

Wayne Rooney, milieu de l'Angleterre
Il est clair que nous ne souhaitons pas sortir du tournoi mais nous nous devons de marquer des buts demain pour venir à bout de l'Islande et poursuivre l'aventure. Nous avons beaucoup de respect pour l'Islande qui a montré de très belles choses dans ce tournoi. L'équipe vise les quarts de finale mais nous sommes pour l'instant focalisés sur le huitième de finale face à l'Islande.

Nous devons d'abord nous imposer et ensuite nous parlerons de la France. Je connais quelques-un des joueurs islandais. Ils sont capables de faire la différence et de marquer eux aussi. Il serait bête de se focaliser sur un seul joueur, il faut se méfier du collectif.

Lars Lagerbäck, sélectionneur de l'Islande
Je pense que l'Angleterre aura la possession du ballon mais je pense également que nous sommes capables d'obtenir un bon résultat comme lors des trois rencontres de poule. Notre groupe se connaît très bien, les joueurs ont grandi ensemble et aiment évoluer les uns avec les autres. Chaque victoire, ils engrangent de la confiance. Je pense que mes joueurs sont très forts mentalement.

Nous avons reçu énormément de soutien de toute l'Islande et c'est quelque chose de spécial de le réaliser avec cette équipe. Nous attendons désormais ce match face à l'Angleterre avec impatience. Si nous battons l'Angleterre, la réputation des joueurs et beaucoup d'autres choses changeront. C'est à eux de le faire sur le terrain mais quel que soit le résultat, nous sommes déjà gagnants.

Gylfi Sigurdsson, milieu de l'Islande
C'est un match très important pour nous et le pays tout entier. Nous connaissons très bien les Anglais. Nous avons travaillé les penalties. Nous sommes impatients de disputer cette rencontre et nous souhaitons prendre du plaisir. Physiquement, je me sens très bien. Nous avons eu le temps de récupérer. J'ai toujours rêvé de jouer face à l'Angleterre et j'espère que nous prendrons tous du plaisir.

Pour nous, c'est un sentiment incroyable d'être ici et de participer aux huitièmes de finale après la victoire face à l'Autriche. Il restait peu de temps et nous avons inscrit ce but décisif face à nos supporters, ce qui était fantastique. La possibilité d'aller en quart de finale est une grande fierté. Je connais la plupart des joueurs adverses. Nous nous échangeons des messages mais je ne vous en dirai pas plus.

Le saviez-vous ?
Roy Hodgson était l'entraîneur du milieu de terrain Birkir Bjarnason lorsqu'il était à la tête du club norvégien Viking en 2005.

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