Hazard : "J'avais envie d'aller à Lille"
dimanche 26 juin 2016
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Les déclarations de l'Homme du match Eden Hazard, et des deux sélectionneurs Hongrois et Belges, après la qualification des Diables Rouges en quart de finale de l'EURO 2016.
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Eden Hazard, Homme du match pour la Belgique
C’est une chance d’aller jouer à Lille, cette ville que je connais bien, par contre je connais moins bien le stade. J’en avais envie avant le match, j’espère que vendredi il y aura une belle fête là-bas.
Faire mieux que ce soir, ce sera compliqué, tout était presque parfait. C’était une belle soirée même si ce n’était pas la meilleure équipe, mais elle été difficile à jouer. On a rendu le match facile. Faire mieux ce sera compliqué, mais on essaiera. Je savais que c’était une équipe avec de la qualité. Mon petit frère évolue dans ce championnat, il m’en avait parlé.
Le Pays de Galles est une équipe compliquée à jouer. On les a eus en qualification, on n’a pas souvent eu d’occasions, c’est un bloc très compact avec un bon joueur devant. On va bien les étudier.
Marc Wilmots, sélectionneur de la Belgique
J’ai dit à Eden que je voulais qu’il marque et qu’il prenne du plaisir. Il était sur le côté, parfois il était dans l’axe. Un capitaine ne parle pas toujours avec sa bouche, aujourd’hui il a parlé avec les pieds. Il y beaucoup de gens qui étaient étonnés que je donne le brassard à ce petit bonhomme, mais il faut qu’il grandisse, il faut lui trouver un contexte où il s’exprime. Aujourd’hui c’était impossible de lui prendre le ballon. Lille, c’est près de la maison, c’est top, et Eden veut vraiment jouer. C’est la raison de son bon match ce soir.
Pour moi le score est resté trop longtemps à 1-0. Dans de grands matches tu n’as pas souvent d’occasions et tu peux être puni. À la mi-temps, j’ai dit qu’il fallait rester calme. Quand on est rapide, on élimine l’adversaire, on joue presque avec quatre attaquants, et on a trouvé l’équilibre avec les deux 6 qui nous offrent plus de possibilités.
La Hongrie a de sacrés gabarits, le match se jouait sur phases arrêtées, mais le rythme était élevé. À un moment on a eu de la vitesse et de la percussion, le seul point qui ne m’a pas plus, c’est qu’on n’a pas concrétisé nos occasions en première période.
Une finale contre l’Allemagne ? Cela ne me déplairait pas, mais on n’y est pas ! On a reçu des critiques, mais quand on voit le travail accompli depuis 4 ans on n'en tient pas compte, on a fermé la boîte avec le staff. Ce qui m’intéresse c’est ce qu’on fait sur le terrain, la réponse qu’il faut donner, elle est là.
Notre prochain adversaire le Pays de Galles est très fort avec Gareth Bale mais aussi d’autres joueurs.
Bernd Storck, sélectionneur de la Hongrie
Faire une analyse après un 4-0, c’est très difficile, mais tout d’abord je veux féliciter les Belges pour leur qualification.
En première mi-temps je n’étais pas content, on n’était pas en bloc, on n’a pas été courageux, il fallait jouer notre propre jeu. En deuxième période, on s’est rapproché d’une égalisation, mais lorsque j’ai voulu prendre des risques, on était un peu ouvert en défense.
Nous n’avons pas arrêté de jouer pour autant, je veux féliciter cette équipe qui a de l’avenir. Nous devons continuer de travailler pour la Coupe du Monde, même si je pense qu’on a quand même montré des choses aujourd’hui.
On peut partir la tête haute, c’était clair d’emblée, ils sont classés deuxièmes dans le monde, mais on a beaucoup appris pour l’avenir. Moi, ça m’a fait plaisir de regarder ce match, surtout quand nous aurions pu égaliser. On a montré un bon exemple en ce qui concerne le développement de jeunes joueurs, il faut y travailler et continuer. Nos clubs doivent jouer l’Europa League et avoir des expériences internationales.