La Squadra dans les étoiles
mercredi 15 juin 2016
Résumé de l'article
Les Italiens ont reçu une visite inspirationnelle avec la venue de l'astronaute Luca Parmitano à deux jours du match contre la Suède.
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L'astronaute italien Luca Parmitano a rencontré les joueurs de la Squadra Azzurra mercredi, une discussion qui a inspiré les hommes d'Antonio Conte avant leur deuxième match contre la Suède.
Le travail d'équipe, la motivation, la préparation, ces trois thèmes ont toujours fait partie de l'état d'esprit véhiculé par Conte. La venue de Parmitano, le premier italien à aller dans l'espace, a captivé les transalpins. Il a raconté le jour où il a dû trouver une solution urgente pour rester en vie alors que de l'eau remplissait doucement son casque.
Et il devait réagir vite tout en sachant que sa mission ne serait pas réussie ce jour-là. Une analogie avec le football était toute trouvée. "Si tu perds, tu apprends de cette défaite. Tu peux transformer tes défaites en futures victoires. Les défaites arrivent pour te faire progresser et assurer que ces choses n'arrivent plus." Le message a été bien assimilé même si la confiance était déjà là après la victoire 2-0 contre la Belgique.
Contre la Belgique, l'Italie n'était pas attendue et elle a fait taire tout le monde avec sa discipline défensive pendant le match. Le mental, c'est la grande force des transalpins. Pas un hasard si les séances se passent à l'intérieur plutôt que sur le terrain. Parmitano a insisté sur cet aspect du jeu. "Si quelqu'un dit qu'il n'a jamais peur, il ment ou il est stupide. Nous avons tous peur. Enfants, nous avions peur du noir car nous ne savions pas ce qu'il y avait derrière."
"L'entraînement permet d'apprendre sur ses limites, comment les choses marchent. Connaître les autres fait disparaître la peur, le savoir fait disparaître la peur. Un enfant qui allume la lumière voit sa peur disparaître. Un astronaute aussi peut avoir peur mais seulement des choses qu'il ne peut pas contrôler. Le moment dont je vous ai parlé, quel est l'intérêt de penser à la mort ? Aucun. Penser au problème vous paralyse, chercher la solution vous motive."