Soulagement pour la Slovaquie
mercredi 22 juin 2016
Résumé de l'article
L'ambiance à l'hôtel Les Célestins de Vichy était tendue mardi soir pour la Slovaquie, en quête d'une place de meilleur troisième. Elle ne fut pas déçue.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
L'ambiance était tendue à l'hôtel Les Célestins de Vichy mardi soir. L'équipe de Slovaquie assistait aux rencontres du jour pour découvrir si sa présence en 8es de finale allait être confirmée. Elle ne fut pas déçue.
La défaite de l'Irlande du Nord face à l'Allemagne assurait en effet aux Slovaques l'une des quatre places de meilleur troisième. Les célébrations, débutées après le match face à l'Angleterre, reprenaient, même s'ils n'ont jamais vraiment douté.
"C'est une super sensation", confiait le défenseur Ján Ďurica. "On a déjà hâte d'affronter notre prochain adversaire."
Mais qui ? Ján Kozák, le sélectionneur, espérait retrouver l'Espagne, qu'ils avaient battue en éliminatoires. Avec la défaite du tenant du titre hier soir, une telle confrontation n'est plus possible. On s'achemine plus vers une rencontre face à l'Allemagne dimanche, à Lille, ou contre la Croatie.
L'Allemagne semble le plus probable et, aussi bonne l'équipe de Joachim Löw soit-elle, la Slovaquie sait qu'elle peut la battre ; c'est ce qu'elle a fait, 3-1, il y a quatre semaines, en match de préparation. "Si on réitère cette victoire, ce serait pas mal pour nous", sourit le défenseur de la Sampdoria, Milan Škriniar.
Kozák est plus circonspect, mais admet qu'il ne sait pas vraiment quoi penser, les attentes pour l'UEFA EURO 2016 étant déjà dépassées. "Avant le début de l'EURO, je pensais que nos espoirs de qualification reposaient sur le fait de battre le Pays de Galles, au premier tour, nous laissant ainsi à un point seulement de la qualification."
"Mais il n'en fut rien. Les Gallois nous ont battus, mais on a quand même réussi à prendre quatre points à l'issue de deux matches compliqués. Les joueurs ont dû tout donner et ont terminé le dernier match de la phase de groupes complètement épuisés ; certains d'entre eux ont dû consulter le médecin le lendemain. Mais on a obtenu ce qu'on voulait.
"On est désormais prêt à reprendre le combat." Quel que soit l'adversaire.