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L'Islande, un conte de fée

L'Islande est en plein rêve. La qualification pour les 8es de finale de l'EURO 2016 fait même de l'ombre à l'élection présidentielle dans le pays. Notre correspondant Jóhann Ólafur Sigurdsson raconte.

L'Islande, un conte de fée
L'Islande, un conte de fée ©UEFA.com

Non, vous ne rêvez pas : l'Islande a passé la phase de groupes. Dès sa première participation à un grand tournoi. Quelle perf ! Peu importe qu'elle n'ait pas livré sa meilleure prestation.

Les joueurs islandais sont désormais les héros de tout un peuple, des supporters présents au Stade de France jusqu'à ceux habitant dans les bourgades de ce pays géographiquement proche du Groenland. Le centre-ville de la capitale Reykjavik débordait de monde pendant le match et a explosé de joie quand Arnór Ingvi Traustason a inscrit le but de la victoire après quatre minutes de temps additionnel.

Difficile de remettre dans son contexte la portée de ce que l'équipe accomplit pour son pays à l'heure actuelle. Tous les journalistes islandais n'ont d'yeux que pour elle. Même l'élection présidentielle de samedi se joue dans l'ombre de l'UEFA EURO 2016.

Gylfi Sigurdsson l'a parfaitement résumé. "On est qualifiés pour les 8es", a déclaré le milieu de Swansea City. "Si on nous avait dit ça avant la phase de groupes, on n'y aurait jamais cru. Mais c'est une belle histoire qu'on veut continuer à écrire. On ne veut pas faire nos valises."

Les sacs restent défaits pour le moment, pour les supporters aussi. La compagnie aérienne nationale islandaise a déjà prévu d'affréter des vols spéciaux pour permettre au plus grand nombre d'Islandais de se rendre à Nice.

Contre l'Autriche, les boutiques et bureaux ont fermé plus tôt pour permettre à tout le monde de voir le match, à 16:00 heure locale. La terre de feu et de glace n'avait plus vécu un tel engouement depuis la qualification de l'équipe de handball pour la finale des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, perdue contre... la France.

C'est maintenant l'Angleterre qui se dresse sur sa route, le pays que les Islandais ont tendance à supporter dans les grands tournois d'habitude, surtout que les Scandinaves sont friands de Premier League. "C'est un rêve pour moi", a déclaré Jón Dadi Bödvarsson, auteur du premier but contre l'Autriche. "L'Angleterre est l'équipe que je soutenais à l'EURO et en Coupe du Monde quand j'étais petit." À lui et ses coéquipiers d'éliminer leur pays référence pour poursuivre l'aventure.