Les 5 choses à retenir de France-Roumanie
samedi 11 juin 2016
Résumé de l'article
Voici ce qu'il faut retenir du premier match des Bleus à l'EURO 2016, face à la Roumanie (2-1).
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
1. Didier Deschamps, spécialiste des matches d'ouverture
Après deux nuls consécutifs en ouverture de l'EURO 2008 (0-0 face à la Roumanie) et de l'EURO 2012 (1-1 face à l'Angleterre), les Bleus ont renoué avec le succès vendredi face à la Roumanie. Auteur d'un coaching remarquable, en ayant le courage de faire sortir ses 2 "stars" Paul Pogba et Antoine Griezmann pour apporter plus de percussion avec Anthony Martial et Kingsley Coman, Didier Deschamps a confirmé que les matches d'ouverture lui réussissaient, avec 5 succès sur 5 possibles. Trois fois en tant que joueur (EURO 96, Mondial 98 et EURO 2000) et deux fois en tant que sélectionneur (Mondial 2014 et EURO 2016).
2. Dimitri Payet, première sensation de l'EURO 2016
Auteur du but de la victoire dans les dernières minutes du match, le meneur de jeu des Bleus a offert vendredi soir un véritable récital au public du Stade de France. Sa frappe du gauche dans la lucarne est un modèle du genre. Mais avant ça, le milieu offensif de West Ham avait également délivré un caviar de centre à Olivier Giroud sur l'ouverture du score. Premier Français depuis Thierry Henry en 2000 à avoir marqué et offert une passe décisive dans un match de l'EURO, l'ex-Marseillais a brillé par sa justesse technique, ses dribbles et ses transmissions. En larmes à sa sortie du terrain, Payet est la première sensation de cet EURO 2016. "Je vais le conserver dans des glaçons pour qu'il ne lui arrive rien jusqu'au prochain match", a plaisanté le coach Didier Deschamps, qui fait désormais du Réunionnais un titulaire indiscutable.
3. 50e réussie pour Olivier Giroud
Souvent critiqué, à tort, Olivier Giroud a fêté dignement sa 50e cape en ouvrant le score de la tête. L'attaquant d'Arsenal a signé face à la Roumanie son 18e but en Bleu, et son 8e lors de ses 8 dernières sélections. Combatif, l'ex-Montpelliérain a mouillé le maillot, usant la solide défense tricolorri. Si les Bleus ont aligné un 5e succès de rang, il n'y est certainement pas étranger. Ce n'est également pas un hasard si le Gunner est le seul joueur à avoir disputé les 15 derniers matches des Tricolores.
4. Kanté, le porte-bonheur
On parle souvent de l'attaque des Bleus, qui depuis 5 matches, tourne à une moyenne de 3 buts par rencontre. Mais le secteur offensif tricolore ne serait pas aussi performant si le milieu de terrain n'offrait pas de solides garanties. Un homme symbolise cette force : N'Golo Kanté. Positionné devant la défense, celui qui évoluait encore en 9e division il y a 5 ans, a ratissé un nombre incalculable de ballon, avant de relancer toujours proprement. "Lors de mon changement tactique, je n'ai pas pensé une seconde à le faire sortir, a confié Deschamps. Pas besoin de vous dire pourquoi, car vous avez vu le match comme moi". Champion d'Angleterre avec Leicester, le milieu défensif est pour l'instant le porte bonheur des Bleus, avec un bilan de 5 succès en 5 sélections.
5. La défense toujours en rodage
Si le secteur offensif a encore brillé, la défense n'a pas été totalement souveraine, alternant le bon et le moins bon. Parmi les satisfactions, Hugo Lloris a sauvé les siens dès la 4e minute, sur son seul arrêt du match. Mention bien également pour la charnière Koscielny-Rami, qui n'a jamais vraiment été prise à défaut. Présenté comme le maillon faible, Adil Rami a plutôt bien tenu la baraque. C'est finalement le défenseur le plus expérimenté, Patrice Evra, qui est passé à côté de son match. Régulièrement enrhumé par les attaquants roumains, Evra a provoqué le penalty de l'égalisation. Depuis la Coupe du Monde 2014, la défense tricolore encaisse en moyenne 1 but par match.