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Les Bleus vaincus à Saint-Denis

France 1-3 Brésil
Après avoir pris l'avantage, la France s'est inclinée en amical à domicile contre le Brésil.

Neymar et Raphaël Varane, deux des buteurs de la soirée
Neymar et Raphaël Varane, deux des buteurs de la soirée ©AFP

Plus en jambes en seconde période, le Brésil s'est imposé en amical contre la France à Saint-Denis. Les Bleus, qui préparent l'UEFA EURO 2016 à domicile, ont pourtant mené avant d'encaisser trois buts.

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Réactions

Pour ce premier match de la bande à Didier Deschamps cette année, en l'absence d'Hugo Lloris, Karim Benzema était promu capitaine et le brassard donnait des ailes au Madrilène, qui s'envolait d'entrée au second poteau sur un coup de pied arrêté. Sa tête à bout portant était repoussée par Jefferson.

Moins d'une semaine après le Clasico, le Barcelonais Neymar lui répondait quelques minutes plus tard en adressant une frappe soudaine, de l'intérieur de la surface, que Steve Mandanda détournait de la main gauche avec un beau plongeon à la clé.

L'ouverture du score arrivait sur un corner de Mathieu Valbuena repris de la tête par Varane, quinze bons centimètres au-dessus de la défense auriverde. Comme face à la Suède, le 18 novembre à Marseille, le Kaiser bleu faisait la différence.

Toujours en quête de rédemption après le 7-1 encaissé en demi-finale de "sa" Coupe du Monde, le Brésil de Dunga repartait à l'assaut. Bien lui en prenait à la 40e minute avec l'égalisation d'Oscar, du bout du pied, après un une-deux avec Firmino.

Le Brésil continuait de dominer à la reprise, au point de prendre l'avantage. Neymar était présent pour conclure un mini-contre mené par Willian qui décalait le Catalan, lequel frappait du gauche, crucifiant Mandanda.

Plus vifs et mieux inspirés sur la fin de match, les Brésiliens réussissaient le break sur un but copie conforme de celui de Varane, sauf que le corner de Willian venait de la droite. La tête piquée était celle de Luiz Gustavo.

Les entrées de Nabil Fekir (première sélection), Geoffrey Kondogbia (deuxième), Olivier Giroud et Dimitri Payet n'inversaient pas la tendance. "Nous allons souffrir", avait prédit Deschamps à la veille du match. Il ne s'était pas trompé. L'équipe européenne a maintenant rendez-vous à Saint-Étienne, dimanche, avec le Danemark.

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