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Un Groupe C pas si facile pour Del Bosque

Si Vicente del Bosque estime que l'Espagne n'a pas hérité d'une poule facile, les tenants restent favoris d'après leurs adversaires du Groupe C.

EURO 2016, Groupe C ©Sportsfile

Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne
Ce n'est pas un groupe facile. Nous rencontrons des équipes qui sont en pleine progression avec de jeunes joueurs qui sont très forts. Et nous aurons d'ailleurs des conditions froides à négocier lors de nos voyages vers l'Est. L'Ukraine pourrait bien être notre adversaire le plus coriace. Nous aborderons les éliminatoires un match après l'autre et ne sous-estimerons pas nos rivaux. Il y aura des déplacements longs et nos adversaires ne nous faciliteront pas la tâche. J'espère que lors de notre déplacement en Ukraine, nous aurons à nouveau l'occasion de faire la fête, comme cela avait été le cas quand nous avons remporté le titre à Kyiv en 2012. Ce sont des souvenirs inoubliables. 

Mykhailo Fomenko, sélectionneur de l'Ukraine
Je n'ai pas pu être présent au tirage pour raisons de santé, mais je suis cela à la télévision. Je pense qu'il va falloir aborder cela calmement. L'Espagne est évidemment favorite dans le Groupe C : il s'agit des champions d'Europe et de la meilleure équipe au monde. Mais il y a également des outsiders. Les autres équipes se valent à peu près, mais ça ne signifie pas qu'il faudra aborder les matches différemment. Il faudra être très motivés face à tous nos adversaires, comme cela avait été le cas lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde.

Ján Kozák, sélectionneur de la Slovaquie
Je voulais affronter des adversaires différents, pas l'Espagne et l'Ukraine. Cependant, l'Espagne attirera de nombreux fans. Comparé à nos autres campagnes de qualification, il s'agit du groupe le plus relevé. Ça sera très compliqué pour nous.  

Georgi Kondratiev, sélectionneur du Belarus
Ça aurait pu être mieux comme ça aurait pu être pire. Nous prenons les choses comme elles viennent. Tout ce que nous pouvons faire, c'est lutter sur chaque match. On aura alors fait ce qu'il fallait. On ne peut pas s'estimer chanceux ou malchanceux. L'Espagne est largement favorite. Même si je ne voulais pas affronter les mêmes équipes que lors de nos dernières qualifications, je ne suis pas contrarié que nous soyons à nouveau dans le même groupe. L'Ukraine est une très bonne équipe. La Slovaquie et l'ARYM seront les outsiders. Nous avons connu des matches difficiles contre le Luxembourg, mais ça ne m'inquiète pas. Nous devons respecter tous nos adversaires et aborder chaque match comme si c'était le dernier. Ça évitera de connaître les mêmes revers que par le passé. Le plus important sera que les joueurs y croient eux aussi. Si c'est le cas, ça se passera bien. 

Boshko Djurovski, sélectionneur de l'Ancienne République de Macédoine
L'Espagne est un énorme favori dans notre groupe, cela ne fait aucun doute, mais jouer contre cette équipe à Skopje va être quelque chose de fantastique, un grand spectacle pour nos supporters. L'Ukraine devrait avoir les meilleures chances de terminer à la deuxième place, mais il ne faut pas nous écarter trop vite.

Luc Holtz, sélectionneur du Luxembourg
Les deux matches contre les triples champions d'Europe (l'Espagne) vont évidemment être très particuliers pour nous. La vie n'est jamais facile, et cette maxime peut aussi s'appliquer à ce tirage au sort. Malgré tout, nous affronterons des équipes que nous avons déjà battues donc nous verrons si nous pourrons gagner à nouveau. Je ne veux pas faire de pronostic ou établir un objectif de points. Ce qui compte par-dessus tout, ce de poursuivre notre progression en tant qu'équipe. Si nous y parvenons, alors je suis certain que nous engrangerons des points.

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