Marco van Basten se rappelle du "fantastique" EURO 1988
lundi 26 avril 2021
Résumé de l'article
Un hat-trick contre l'Angleterre et le but de la victoire en demie contre l'Allemagne ont révélé le joueur de l'AC Milan, qui raconte ses souvenirs de 1988.
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Avant le Championnat d'Europe de l'UEFA 1988, le buteur Marco van Basten, âgé de 23 ans, n'était qu'un grand talent prometteur, qui débutait le premier match du tournoi sur le banc contre l'URSS. Mais quand il marquait le but du 2-0 contre cette même équipe, en finale cette fois, il était devenu une grande star. Auparavant, un hat-trick contre l'Angleterre et le but de la victoire en demie contre l'Allemagne avaient révélé le joueur de l'AC Milan, pourtant blessé à la cheville en début de saison.
Premier match sur le banc
Michels avait choisi Bosnan parce que j'avais été blessé toute la saison. Bosnan avait déjà disputé quelques matches et jouait bien, donc il n'y avait aucune raison de changer. Rien ne sert de changer une équipe qui gagne, et les Pays-Bas gagnaient. Ce n'était pas un problème pour moi d'être sur le banc, je n'étais pas en forme, je n'avais aucune raison de croire que je serai dans le XI de départ. Je regardais et j'apprenais en attendant mon heure.
Coup du chapeau contre l'Angleterre
Ce sont de très beaux souvenirs, c'était un match très important pour ma carrière. Le match qui a tout changé. J'avais connu une année difficile en raison de blessures. Mais à partir de ce moment, tout est devenu positif. J'ai marqué trois buts et nous avons remporté un match excitant contre l'Angleterre. Après cela, les autres matches furent plus faciles et tout s'est bien passé.
Contre la RFA de Jürgen Kohler
Nous avons tous les deux bien joué. Parfois il gagnait, parfois c'était mois. Mais je pense qu'on jouait toujours avec beaucoup de respect l'un pour l'autre, c'est le plus important dans le foot. Le match à Hambourg était particulier, parce que gagner contre l'Allemagne, chez elle, ça n'arrive pas tous les jours.
Toute la presse écrivait que j'allais jouer contre Kohler. Je m'occupais de mon équipe et lui de la sienne. Pour moi, c'était notre équipe, les Pays-Bas, contre l'Allemagne.
La finale
On était sur une bonne dynamique, tout était positif et les joueurs étaient en confiance. Je ne pense pas qu'il y avait des joueurs nerveux. On était persuadés qu'on allait l'emporter.
LA volée...
Deuxième période. J'étais un peu fatigué. La balle arrivait sur une passe d'Arnold Muhren, je me suis dit, "OK, je peux amortir et essayer de faire avec les défenseurs ou je peux choisir la facilité et le risque et frapper. Vous savez, pour un but comme cela, il faut beaucoup de réussite. J'en ai eu. C'est l'une de ces choses qui se passent parfois. Vous essayez mais vous avez besoin de tant de chance. On peut encore parler beaucoup sur cela, tout ce que je peux dire, c'est que c'était des sensations fantastiques. Je dois être heureux et reconnaissant que cela me soit arrivé à moi et à la Hollande. Mais sur le but en lui-même, je n'avais pas vraiment compris l'excitation ni ce que j'avais fait réellement. Vous pouvez d'ailleurs voir ma réaction. Je demande : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?".