Exclu. Ousmane Dembélé avant la finale Paris - Inter : « On veut faire quelque chose de grand »
jeudi 29 mai 2025
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Ousmane Dembélé se confie à UEFA.com avant la finale face à l’Inter.
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À 28 ans, Ousmane Dembélé a déjà connu de nombreux matches en UEFA Champions League, mais alors qu’il s’apprête à disputer sa toute première finale, face à l’Inter à la Munich Football Arena, l’attaquant sait que ce moment a une saveur toute particulière.
Depuis 2023, il évolue sous les ordres de Luis Enrique au sein d’un Paris Saint-Germain revitalisé. Cette saison, le coach lui a confié un rôle plus libre en attaque, avec des résultats spectaculaires : huit de ses vingt buts européens ont été inscrits dans cette édition.
Date de naissance : 15 mai 1997
Lieu de naissance : Vernon (France)
Club : Paris
Poste : attaquant
Pied : ambidextre
Parcours : Rennes (2010-16), Borussia Dortmund (2016-17), FC Barcelona (2017-23), Paris Saint-Germain (depuis 2023)
France : 53 sélections (1re sélection le 1er septembre 2016, contre l'Italie)
Ousmane Dembélé sur la Ligue des champions
Beaucoup de fierté, franchement. Quand tu es petit, tu rêves de jouer la Ligue des champions. Et là, je suis en pro depuis dix ans et j’ai déjà disputé neuf campagnes de Ligue des champions. C’est exceptionnel. Et j’espère que ça va continuer jusqu’à la fin de ma carrière.
Pour moi c’est la plus grande des compétitions. Tu ne t’en lasses jamais. Et si tu ne la gagnes pas une année, tu as encore plus envie de la gagner la suivante. Tu as toujours envie d’y participer.
Je me souviens de mon tout premier match, c’était contre le Legia Warszawa… c'était une très belle ambiance.
Maintenant, j’ai énormément d’expérience en Ligue des champions. J’ai fait mes débuts avec le Borussia Dortmund : on est allés jusqu’en quarts de finale avant d’être éliminés par Monaco. C’était mon année de découverte. Ensuite, j’ai connu la compétition avec le FC Barcelona, où il fallait absolument gagner. Il y a eu des déceptions, mais aussi beaucoup de joie. Et maintenant, avec le Paris Saint-Germain, j’ai déjà disputé une demi-finale, et cette saison, je joue la finale.
Sur ses deux années à Paris
Le coach est arrivé avec une idée très claire. Il a changé beaucoup de choses, surtout la mentalité du groupe. On a tous envie de tout donner, vraiment. On veut faire quelque chose de grand ici, aller chercher ce premier titre. Et moi, personnellement, j’ai aussi changé ma manière de jouer. Il m’a donné de nouveaux repères, une vraie liberté de mouvement. Je ne suis pas seulement le numéro 9 qui reste devant, je bouge, je crée des espaces… Et ça me réussit. C’est un poste que je connais bien, que j’ai déjà occupé à Rennes lors de ma première saison aux ordres de Rolland Courbis, j’ai également connu ce même poste à Dortmund.
Sur ses camarades attaquants parisiens Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué et Bradley Barcola
J’ai eu la chance de marquer pas mal. Mais comme je le dis souvent, c’est aussi grâce à mes coéquipiers. Je suis souvent dans une bonne position devant le but, et mon job, c’est de finir.
Ils se sont très vite adaptés, même s’ils sont arrivés cette saison – je parle de Doué et Kvaratskhelia. On a eu pas mal de changements, mais ils ont tout de suite compris le jeu de l’équipe. On prend du plaisir à jouer ensemble, à attaquer ensemble. En ce moment, on a vraiment faim de trophées. On se pousse mutuellement, et la concurrence est très saine : elle nous pousse tous à nous donner à fond.
Sur la finale à Munich
Beaucoup de concentration au regard de la finale, mais aussi du plaisir. C’est pour ce genre de match qu’on joue au foot. Une finale de Ligue des champions, c’est un rêve de gosse.
On sait que ça va être très dur contre l’Inter, c’est une équipe solide, je les ai beaucoup suivis, surtout parce que mon pote Marcus Thuram joue là-bas. Mais voilà, c’est une finale. Tout peut arriver.