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L'analyse technique, Liverpool 2-0 Atlético

Les observateurs techniques de l'UEFA reviennent sur la façon dont les Reds ont atteint les huitièmes de finale avec une victoire confortable.

Quand Liverpool passe par les ailes

En battant le Club Atlético de Madrid, lors de la quatrième journée, Liverpool a assuré la première place du Groupe B à deux matches de la fin. Jamais auparavant le club d'Anfield n'avait remporté ses quatre premiers matches d'une campagne de phase de groupes de l'UEFA Champions League. Il l'a fait grâce à une performance remarquable aux dépens des champions d'Espagne.

Les observateurs techniques de l'UEFA analysent ici la manière dont les Reds se sont imposés, notamment par leurs déplacement qui ont déstabilisé les troupes de Diego Simeone, privées d'Antoine Griezmann, mercredi soir.

En deux minutes, Liverpool 2-0 Atlético

Systèmes

Liverpool

Liverpool a joué en 4-3-3 avec deux latéraux positionné très large, Alexander-Arnold (66) et Tsimikas (21). Le premier a déclaré après le match qu'il avait eu pour consigne « de bouger pour semer le trouble » sur son flanc et il n'était pas le seul à suivre ce plan à la lettre : Henderson (14) revenait en position de latéral et Alexander-Arnold entrait à l'intérieur, laissant l'aile ouverte à l'attaque de Salah (11).

Dans l'axe, Jota (20) se déplaçait en tant que faux neuf tandis que Mané (10) se positionnait entre le latéral et le défenseur central gauche de l'autre côté.

Sans le ballon, les hommes de Jürgen Klopp restaient dans le même système mais cherchaient à faire coulisser leur adversaire pour le déposséder sur ballon sur les ailes et lancer des transitions rapides à partir de là.

4-3-3 sauce Red
4-3-3 sauce Red

Atlético de Madrid

En possession du ballon, l'Atlético s'est installé dans un 3-4-2-1 et a cherché à faire circuler le ballon rapidement vers le trio d'attaque et à utiliser les renversements de jeu pour libérer les latéraux.

Lorsqu'il n'avait pas le ballon, il passait à un 5-3-2, défendant de manière compacte, avec Joaquín Correa (7) en retrait dans un milieu de terrain à trois, aux côtés de Koke (6) et De Paul (5), et l'un des défenseurs centraux extérieurs pressant Mané et Jota dans le demi-espace lorsqu'ils descendaient en profondeur.

Cette structure défensive en 5-3-2 est conçue aussi pour le contre, mais l'Atlético a dû changer dès qu'il a eu un homme en moins. Simeone est passé à un 4-4-1 qui implique un milieu de terrain plat à quatre pour couvrir les espace dans l'espoir de récupérer des ballons et trouver Luis Suárez (9) en contre.

Atlético's 1-5-3-2 defensive structure
Atlético's 1-5-3-2 defensive structure

Points clé

L'intensité de Liverpool a été la clé de sa supériorité. Les Anglais ont attaqué rapidement et ont créé des déséquilibre décisifs. En contre-attaquant rapidement après avoir perdu la possession du ballon, ils ont pu maintenir les attaques dans la moitié de terrain adverse. Leur approche était également variée, avec l'utilisation de la largeur du terrain pour créer des décalages et des 1 contre 1 et la présence de Jota entre les lignes pour causer des problèmes.

Jota a été désigné joueur du match, mais Alexander-Arnold, avec ses 10e et 11e passes décisives dans la compétition, a également attiré l'attention pour sa capacité de franchissement et ses qualités offensives et défensives sur les transitions.

L'expulsion de Felipe après 36 minutes a incontestablement changé la donne. Avec déjà deux buts d'avance, Liverpool est resté calme en possession du ballon, gérant grâce à sa discipline et son intensité.

Les Reds ont laissé à l'Atlético peu d'occasions de contre-attaquer ; une seule erreur, lorsque le remplaçant Thiago Alcántara s'est fait voler la balle par De Paul, a donné lieu à une occasion pour le remplaçant Héctor Herrera en deuxième mi-temps. Mis à part cela les Matelassiers n'ont pas été dangereux, à l'exception du but refusé de Suárez, ils n'ont pas tiré au but.

L'Atlético est toujours à la recherche de son premier match sans but encaissé en déplacement cette saison, mais le gardien Jan Oblak n'a pas grand-chose à se reprocher, avec sa confiance, sa passe et ses prises de décisions, il a impressionné les observateurs de l'UEFA.

Cette équipe est connue pour son organisation défensive habituellement solide et ses bonnes options de contre-attaque. En première mi-temps, l'Atleti a clairement démontré sa volonté d'exploiter les espaces laissés vacants par les latéraux de Liverpool : De Paul a récupéré le ballon et João Félix a servi Suárez sur le côté droit, mais la contre-attaque s'est arrêtée sur une passe transversale de l'Uruguayen. L'expulsion de Felipe n'a pas servi les desseins de Simeone. En latéral Yannick Carrasco, par exemple, n'étant plus en mesure d'aller prendre les espaces dans le cœur de la défense adverse.

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