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Jorginho parle de sa récompense, de Chelsea et de l'Italie

Le milieu de terrain parle de son incroyable saison après avoir été nommé Joueur de l'année l'UEFA.

Jorginho a été désigné Joueur de l'année UEFA après une saison exceptionnelle au cours de laquelle il a remporté l'UEFA Champions League avec Chelsea et l'UEFA EURO 2020 avec l'Italie.

Le milieu de terrain s'est entretenu avec UEFA.com sur l'honneur de recevoir ce prix et sur ses exploits au cours des douze derniers mois en club et en sélection.

Jorginho fait-il partie de votre équipe Fantasy ?

UEFA.com : Quel effet cela fait-il d'être nommé Joueur masculin de l'année de l'UEFA ?

Jorginho : C'est quelque chose d'énorme, c'est clair ? Wow ! Les mots me manquent. C'est incroyable, vraiment. Je dois dire à quel point je suis reconnaissant. Pas seulement envers ma famille et mes amis – rien de tout cela n'arriverait sans toutes les personnes qui m'entourent – mais aussi envers mes coéquipiers en club et en sélection, mes entraîneurs, mes fans. Tous ceux qui n'ont pas cru en moi. Et ceux qui m'ont critiqué, je dois les remercier aussi. Ils m'ont donné encore plus de courage. Ils m'ont motivé à travailler toujours plus dur pour prouver qu'ils avaient tort.

Tout ce qui s'est passé, je le dois aux personnes qui m'ont soutenu : ma famille, mes amis, mon agent, mes coéquipiers, mes entraîneurs, mes kinésithérapeutes, mes équipementiers, toutes ces personnes qui font partie de l'aventure et que l'on oublie souvent. Ils font un travail formidable en coulisses, afin que nous puissions être prêts pour le match. Tout est donc arrivé grâce à toutes ces personnes, et pas seulement grâce à moi, à ces jambes ou à ma tête. C'est un ensemble de choses - le football est un travail d'équipe.

Que signifie pour vous le fait de remporter l'UEFA Champions League et l'UEFA EURO 2020 ?

Jorginho brandit le trophée de l'UEFA Champions League
Jorginho brandit le trophée de l'UEFA Champions LeagueChelsea FC via Getty Images

C'est vraiment surréaliste pour moi, compte tenu de mes origines, de mes antécédents. Je viens d'une petite ville, Imbituba. Je ne suis pas sûr que vous ayez déjà entendu ce nom. J'ai obtenu tellement de trophées et de récompenses. C'est vraiment surréaliste quand je parle à ma famille et à mes amis et nous utilisons toujours le mot « surréaliste » parce qu'il est difficile d'imaginer et de croire tout ce qui s'est passé, c'est pourquoi je dis que je vis vraiment le rêve et je me sens vraiment comblé et heureux.

Que représentent ces trophées pour vous ? Est-ce que chacun a sa signification ?

Oui, ce sont des émotions différentes car, dans un cas, vous avez travaillé quotidiennement, tout au long de l'année, pour atteindre cet objectif et vous portez les couleurs de votre club avec plusieurs nationalités, plusieurs cultures jouant pour un seul club. Et c'est incroyable. C'est la plus grande réussite pour un club, non ? Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné ça, surtout contre Manchester City. L'autre trophée mobilise votre pays, votre peuple, et c'est puissant aussi. J'ai vu des Italiens et j'ai reçu des vidéos du monde entier.

Mis à part la finale quel est votre plus grand souvenir de l'UEFA EURO 2020 ?

Jorginho après la finale de l'EURO
Jorginho après la finale de l'EUROUEFA via Getty Images

Il y a eu de nombreux moments. Tout l'EURO a été très particulier en fait, mais je dois dire, à part la finale bien sûr, les matches contre la Belgique et l'Espagne. Le match contre la Belgique était contre l'équipe la mieux classée (au classement FIFA), et tout le monde répétait que l'Italie était invaincue depuis une trentaine de matches uniquement parce qu'elle n'avait pas affronté d'adversaires forts. Nous avions entendu tout cela sans rien dire. On pensait : « On les laisse parler. Laissez-les parler ». Et puis on affronte la meilleure équipe du monde et on obtient une victoire bien méritée. C'était un très grand sentiment et un moment très gratifiant.

Le match contre l'Espagne était différent car nous avons souffert. Honnêtement, je peux dire humblement que c'était la seule équipe qui, si elle nous avait battus, l'aurait fait à la régulière parce qu'elle a dominé le match, elle a eu des occasions, elle nous a fait souffrir. C'est le seul match où j'ai regardé la pendule et le temps était comme figé. Je me disais « allez, c'est bon ! Quand est-ce que ça va se terminer ? ».

Et puis, aussi, le penalty contre l'Espagne. C'était un moment spécial pour moi de marquer le cinquième tir au but (celui qui a donné la victoire à l'Italie). Ces deux matches, ainsi que la finale, ont été assez remarquables.

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