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Séville sort Monaco

AS Monaco FC – Real Betis Balompié 2-2 (tot. 2-3)
Le Betis a su résister à des Monégasques auteurs d’un grand match et s’est qualifié pour la phase de groupes.

Par Jérôme Lacour

Réalistes en contre-attaques, les Espagnols du Real Betis Balompié et Ricardo Oliveira, auteur d’un doublé, ont su laisser passer les maintes occasions de l'AS MOnaco FC et se sont qualifiés pour la phase de groupes de l’UEFA Champions League. Les Sévillans ont pourtant été dominés mais même un excellent Emmanuel Adebayor n’a rien pu faire. Il s’agissait là de la première défaite d’un club français face aux Sévillans en quatre confrontations.

Le Betis impressionne
Ancien locataire de la Liga, le milieu Gérard Lopez avait indiqué que "le Betis a l'avantage du score, c'est une équipe de contre très redoutable. Défensivement, une des meilleures de la Liga. Beaucoup de créativité au milieu, dangereuse sur les coups de pied arrêtés d'Assunçao. La virtuosité en attaque n'est pas non plus en manque."  Pas très optimiste surtout avec les absences de Javier Chevanton et Jaroslav Plasil, blessés, et Gaël Givet, suspendu. Quant au Real Betis Balompié, 4e de la Liga et vainqueur de  la Coupe du Roi la saison passée, il a battu au Camp Nou le FC Barcelona en match retour de la Supercoupe d’Espagne, avec une équipe moins forte sur le papier que celle venue en Principauté. En principe…

Warmuz présent
Dans un stade Louis II assez chaud la première surprise concernait la titularisation de Guillaume Warmuz dans les cages monégasques, en lieu et place de Flavio Roma, encore indisponible. L’équipe espagnole, assez sereine, présentait de suite un bloc compact, habile dans la transmission et la préparation de ses attaques. Pourtant la première occasion venait d’une frappe en pivot d’Olivier Kapo, bien repoussée par Antonio Doblas (11e).

Coup de froid
Mais sur un centre brossé parfait venu de la gauche et distillé par Luiz Edu, le Brésilien Ricardo Oliveira plaçait une tête décroisée qui obligeait Monaco à l’emporter par deux buts d’écart (0-1, 17e). Lopez tentait de la tête sur une passe lobée de Maicon d’égaliser aussitôt. Las, tout comme la reprise en pivot d’Emmanuel Adebayor sur une passe de Camel Meriem. Monaco assiégeait Séville mais cette dernière ne pliait pas sous le coup des banderilles. Jusqu’à cette terrible frappe en demi-volée dans la lucarne droite de Lopez, après un excellent travail d’Adebayor à l’entrée de la surface (1-1, 33e).

Occasion pour Meriem
Le tournant du match se déroulait six minutes après : Patrice Evra, revenu en forme, s’écroulait dans la surface mais le penalty généreusement accordé et mal tiré par Meriem était repoussé par le portier espagnol. Puis sur une frappe lointaine de l’ancien Girondin sur laquelle Doblas était dépassé, Edu, couché sur sa ligne, détournait de la tête le ballon en corner ! Superbe geste défensif.

Maoulida pour l’espoir
A la reprise Bernardi et Adebayor étaient toujours omniprésents. Et le match reprenait une tournure à sens unique. Un coup franc trop lointain de Kapo était bien capté par Doblas (54e). Survint la sortie de Meriem, remplacé par Toifilou Maoulida. Suite à un corner, la défense sévillane paniquait et Maoulida reprenait de la tête une passe de Kapo (2-1, 63e).

Dominer n’est pas gagner
Dans la foulée Fernando Varela, lui aussi tout juste entré en jeu, adressait une belle frappe à ras de terre que Warmuz détournait du bout des gants. Monaco en imposait et retrouvait le niveau qui était le sien lorsqu’elle avait atteint la finale en 2004. Mais sur une nouvelle occasion que Monaco ne concrétisait pas, Oliveira, parti seul face à trois Monégasques, trompait Warmuz et annihilait tout suspense (2-2, 76e). Même une tête sur le poteau d’Adebayor, irréprochable malgré une condition incertaine, n’allait  changer le cours des événements.

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