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Cambiasso refuse d'abandonner

Esteban Cambiasso admet que "ça c'est très mal passé" avec la défaite 5-2 de son équipe contre Schalke, mais il n'a pas perdu espoir pour l'Inter : "Rien n'est impossible".

En 50 images ©Getty Images

L'Inter a eu quatre jours pour oublier la claque 3-0 infligée par l'AC Milan qui a mis un sérieux coup de frein à ses ambitions de titre en Serie A, mais cela n'aurait pas suffi. Battus 5-2 à domicile par les outsiders du FC Schalke 04, en quarts de finale aller de l'UEFA Champions League, les Interistes ont grandement hypothéqué leurs chances de conserveur leur couronne européenne.

Pourtant, Esteban Cambiasso relativise : "Comme dans le derby, ce match était très important et ça c'est très mal passé, de la même manière que d'autres rencontres que nous avons disputées se sont très bien passées. Nous vivons une période difficile, c'est certain, mais il nous faut rester calmes, même si ce n'est pas simple".

Il ne sera pas simple non plus d'inverser la tendance à Gelsenkirchen, mercredi prochain, car les hommes de Leonardo devront marquer au moins quatre buts pour espérer se qualifier en demi-finale. Pourtant, Cambiasso refuse d'abandonner tout espoir. "Au football, rien n'est impossible", déclarait-il. "Je doute que les joueurs de Schalke s'attendaient à marquer cinq buts à San Siro : personne ne peut s'attendre à marquer autant à l'extérieur en Champions League. Mais si (Schalke) a pu le faire ici, alors nous pouvons le faire chez eux."

Footballeur aguerri aux joutes européennes, avec 68 matches au compteur dans cette compétition, Cambiasso ajoutait qu'il n'y avait pas eu de disputes dans le vestiaire à l'issue du match et que l'Inter était encore en course pour le Scudetto et la Coppa Italia. "Il faut parfois attendre pour prendre du recul. Il nous reste beaucoup de choses à jouer d'ici la fin de saison, et nous devrons analyser nos erreurs à tête froide, pas à minuit le soir d'une lourde défaite", expliquait le trentenaire.

"On était fatigués, mais on ne peut pas rationner nos efforts", ajoutait-il. "On donne tout ce qu'on a, car notre équipe est du genre à travailler dur. Depuis l'arrivée de Leonardo, on se donne à fond pour rattraper l'énorme retard que nous avions dans la course au titre. Alors oui, on vient d'encaisser deux défaites d'affilée, mais même nos tifosi les plus optimistes ne nous voyaient pas revenir à deux points de l'AC Milan avant le derby. Pourtant, on avait réussi."

"De la même manière, personne ne pensait qu'on parviendrait à renverser la vapeur au dernier tour chez le (FC) Bayern München, mais on s'est qualifiés pour les quarts de finale : et ça, c'est parce qu'on a travaillé dur. Nous devons continuer à tout donner et à croire en nos chances pour continuer à aller de l'avant et atteindre nos objectifs."

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