Buffon : "Moins de 35% de chances"
mercredi 3 juin 2015
Résumé de l'article
Neuf ans après avoir remporté la Coupe du Monde de la FIFA à Berlin, Gianluigi Buffon est de retour au stade Olympique, pour une C1.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Gianluigi Buffon est de retour au stade Olympique, à Berlin, la ville où il est devenu champion du monde en 2006. Cette fois, il vise l'UEFA Champions League avec son équipe de la Juventus qui affronte le FC Barcelone. Il se donne moins de 35 % de chances de réussite, mais il promet de tout tenter.
Victoire contre le Real Madrid pour atteindre la finale...
J'ai juste ressenti un grand bonheur, un bonheur comme je n'en ai ressenti qu'à très peu d'occasions dans mon existence, parce que lorsque vous n'êtes pas favoris et que vous tombez contre l'équipe qui est plus forte que vous, quand vous vous qualifiez pour le tour suivant, c'est vraiment quelque chose de très gratifiant.
Retour à l'Olympiastadion ...
Je reviens à Berlin après neuf ans. Je suis curieux de voir quelles sensations et quels sentiments cela va me procurer. Est-ce que cela va être pareil ? Mais je ne pense pas qu'il y aura de grandes différences par rapport à il y a neuf ans.
Sur Allegri...
Ce qui m'a impressionné le plus, c'est sa grande intelligence pour gérer l'équipe et pour exploiter ses qualités techniques, mais aussi mentales et morales, sur le plan global et individuellement avec ses joueurs. En faisant cela, je pense qu'il s'est très bien intégré.
En outre, ses connaissances tactiques sont étonnantes, après des années à jouer avec un certain système, il est parvenu à nous faire essayer des alternatives qui nous ont rendus plus performants. Cependant, il n'a pas cherché à changer complètement notre style de jeu. Dans certaines situations de match, nous sommes revenus au jeu que nous pratiquions par le passé. Alors je pense que son plus grand exploit c'est cela. Il n'est pas arrivé au club pour tout changer, il a changé cela par petites touches en fonction des situations que nous avons rencontrées.
Sur Barcelone...
Contre le Real Madrid, nous avions quelque chose comme 35 % de chances de passer. Aujourd'hui, nos chances de remporter le trophée contre Barcelone sont encore plus minces. Nous sommes bien conscients de cela, on ne va pas le nier, c'est quelque chose d'évident. Nous avons énormément de respect pour Barcelone, pour ce que cette équipe et ces joueurs ont réussi. Mais comme je l'ai dit, et comme nous l'avons démontré contre le Real, nous avons quelques armes à faire valoir pour leur rendre la vie difficile. On va jouer sur ses armes.
Sur Carlos Tévez ...
Carlos est un joueur que nous ne connaissions pas avant qu'il arrive chez nous. Mais ces deux dernières années, il a été incroyablement surprenant. Il s'est bien intégré à l'équipe et il s'est immédiatement adapté à notre méthode de travail et à nos entraînements. C'est certainement très différent du football anglais et de la mentalité argentine. C'est quelque chose qu'il devait surmonter, mais ici il s'est mis au travail tout de suite. Il a compris ce que l'on attendait de lui.