Gustavo Manduca et l'exploit chypriote
mardi 31 mars 2015
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Le Brésilien Gustavo Manduca, jeune retraité, revient pour UEFA.com sur l'exploit réalisé avec l'APOEL FC face à l'Olympique Lyonnais.
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Le 7 mars 2012 reste pour beaucoup le sommet du football chypriote. Ce soir-là, l'APOEL FC éliminait l'Olympique Lyonnais aux tirs au but et se qualifiait pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League.
Tout juste retraité, Gustavo Manduca, auteur de l'unique but à Nicosie, synonyme de prolongation (0-1 à Gerland, 1-0 au retour), n'a aucun doute sur la portée de l'exploit réalisé par l'APOEL dans sa carrière. "Si je devais garder un seul souvenir, ce serait le match et mon but contre Lyon", estime l'ancien attaquant de 34 ans. "C'était une soirée incroyable, nous avons réussi ce que personne ne pensait possible."
Après seulement neuf minutes de jeu au GSP Stadium, le Brésilien ouvrait le score sur une passe de son capitaine Constantinos Charalambides. Plus rien ne serait marqué jusqu'à la séance fatidique, qui voyait le gardien Dionisios Chiotis sortir les tentatives d'Alexandre Lacazette et Michel Bastos (4 t.a.b. à 3 pour l'APOEL).
Débuté au second tour de qualification, le parcours de l'APOEL avait pour étapes le Wisła Kraków en barrages, puis le FC Porto et le FC Zenit en phase de groupes - battus dans la bouillante enceinte de 23 000 places, théâtre des exploits des hommes d'Ivan Jovanović.
Si les Chypriotes baissaient logiquement pavillon au tour suivant devant le Real Madrid CF de Cristiano Ronaldo, il faut se souvenir que leur précédent fait d'arme européen remontait à une déculottée 16-1 face au Sporting Clube de Portugal en Coupe des vainqueurs de coupe européenne 1963/64 - plus lourde défaite de l'histoire des compétitions de clubs européennes.
"On savait qu'il fallait marquer pour rester en course, et le faire dans les dix premières minutes nous a libérés", explique Manduca, également passé par le SL Benfica et l'AEK Athens FC. "Un mois et demi avant le match, je me faisais opérer de l'aine et je ne pensais même pas pouvoir jouer." Un exploit qui en appelait un autre...