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Garde : "Une déception, une désillusion"

Les réactions des deux entraîneurs, Rémi Garde et Ivan Jovanović, après la qualification au bout du suspense de Nicosie pour les quarts de finale.

Garde : "Une déception, une désillusion"
Garde : "Une déception, une désillusion" ©UEFA.com

Les réactions des deux entraîneurs, Rémi Garde et Ivan Jovanović, après la qualification au bout du suspense de l'APOEL FC aux dépens de l'Olympique Lyonnais pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League (tot. 1-1, 4-3 t.a.b.).

Ivan Jovanović, entraîneur de l'APOEL
C'est la soirée la plus importante de toute l'histoire de l'APOEL, une soirée inoubliable pour l'APOEL, ses supporters et le football chypriote. On n'aurait jamais pensé arriver jusque-là. Mais la confiance des joueurs a rendu tout cela possible. Quand le stade est rempli de supporters comme les nôtres, tout devient possible. C'est fantastique.

Notre 1-0 était fragile et, tout au long des 120 minutes, on a essayé de marquer ce deuxième but. Ce qui a fait la différence, c'est notre concentration et notre détermination. Cette victoire appartient aux joueurs et aux supporters. On a travaillé dur pour cela. Je suis ravi d'avoir contribué à ce moment de bonheur pour les fans de l'APOEL.

Rémi Garde, entraîneur de Lyon
C'est une très grande déception, une très grande désillusion. Je crois qu'on a joué un huitième de finale contre une équipe de l'APOEL Nicosie dont le nom ne parle à personne mais dont on a vu ce soir que c'était une équipe qui avait sa place dans les huitièmes de finale. Elle a aussi en quarts de finale puisque c'est elle qui passe. Ce que je retiens c'est une grande déception. Maintenant, être battu ne va pas nous faire avancer. Il faut penser à ce qui va suivre. Tous les mots que vous pouvez trouver se retrouve dans le vestiaire. Vous imaginez que personne n'est content ce soir. Mais je pense qu'on a laissé passer notre chance sur le terrain. Maintenant, il faut passer autre chose.

Je ne regrette pas les changements que j'ai faits. C'est l'éternel débat, l'éternelle question. Bien sûr, quand il y a la défaite au bout, des changements n'ont pas été fait au bon moment, pas au bon endroit. Je crois que j'essaie de faire du mieux possible. Je crois que j'ai essayé de garder une équipe équilibrée le plus longtemps possible parce qu'à 1-0 je ne savais pas ce qui allait se passer. J'avais des joueurs qui montraient des signes de fatigue.

Je pensais qu'on pouvait aller en prolongation. Faire entrer des joueurs très tôt en sachant qu'il y aurait une prolongation (...), c'était difficile. Chaque fois, c'est le même débat. On se pose toujours la même question mais il n'y a pas toujours les informations de l'intérieur. On aura pas trop le temps de réfléchir. On a déjà un "cadeau" qui nous attend samedi soir avec la réception de Lille à Gerland. Donc on aura pas le temps de s'appesantir sur cette immense déception.

Quand on est un joueur qui aspire au très haut niveau, quand on a encore finale de la Coupe de la Ligue à jouer, un quart de finale de Coupe de France, et encore la possibilité de jouer la troisième place du championnat de France, je pense qu'on a de quoi être motivé.

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