L'Europe salue le Real
dimanche 25 mai 2014
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Les médias européens reviennent sur la finale de samedi, "un miracle" pour le journal "AS" qui retient bien entendu le chiffre 10.
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Les médias européens reviennent sur la finale de samedi, "un miracle" pour le journal "AS" qui retient bine entendu le chiffre 10.
Espagne
"La conviction offre au Real sa Décima" expliquant le quotidien espagnol "AS" dans son rapport illustré par un cliché d'Iker Casillas recevant le trophée de l'UEFA Champions League. Le journal ajoutait : "La Décima se devait d'être spéciale, et elle l'était. Cela ne pouvait pas être juste une autre victoire, une autre coupe. L'extase de ce triomphe cache une énorme déception du côté de l'Atlético. Cette détermination sans faille du Real, qui y a cru jusqu'à dans les toutes dernières minutes, a joué un tour très cruel aux supporters de l'Atlético."
"Marca", de son côté, se concentre sur la force de caractère du Real Madrid, qui semblait avoir perdu cette finale. "Une Décima épique" est le titre, avant de poursuivre : "Le Real Madrid a décroché sa dixième Coupe des champions en restant fidèle à son histoire, les Merengue se sont battus jusqu'au bout, même lorsqu'ils étaient menés à la 93e minute."
Russie
Les médias russes soulignent la volonté du Real Madrid. "C'était une magnifique finale", écrit le "Sovetski Sport". "La volonté farouche du Real a fini par inverser la tendance. L'égalisation a récompensé ses efforts et, au final, c'est le football qui l'a emporté."
"Championat.com" félicite pour sa part Carlo Ancelotti. "Real et Atlético ont encore démontré l'importance d'avoir un grand entraîneur", précise le site Internet. "Alors que Mourinho n'a pas réussi à s'imposer dans la capitale espagnole, Ancelotti a trouvé sa place. Le technicien italien n'a peut-être pas gagné sa dernière Champions League."
Italie
Devenant le deuxième entraîneur - après Bob Paisley - à soulever trois trophées de l'UEFA Champions League, le technicien de 54 ans est félicité par le "Corriere dello Sport". "Il n'y avait pas d'équipe italienne en finale, mais Carlo était là", se réjouit le journal. "Onze ans après son dernier sacre avec l'AC Milan lors d'une finale 100 % italienne face à la Juventus, Ancelotti n'a pas besoin de soulever le sourcil pour un nouveau triomphe historique." Gareth Bale et Ancelotti sont en une de la "Gazzetta dello Sport", qui titre : "Incredi-Bale Carletto", le quotidien soulignant la confiance inspirée par Ancelotti sur le bord du terrain.
Grèce
La presse grecque encense le Real Madrid. "Voilà la dixième", annonce "SportDay". "Madrid a eu un mal fou à venir à bout d'un Atlético sensationnel mais a fini par remonter sur son trône après 12 ans d'attente." GoalNews rappelle de son côté : "Voilà pourquoi on vous appelle les "Rois d'Europe"."
"La dixième couronne", clame "LiveSport", qui poursuit : "Les Rojiblancos avaient la main sur le trophée jusqu'à la 93e minute et cette tête de Sergio Ramos, synonyme de prolongation. À partir de là, le Real a dominé, dans le sillage d'un étincelant Angel di María."
Belgique
En Belgique, on revient évidemment sur les performances de Thibaut Courtois et Toby Alderweireld côté Atlético, passés à quelques secondes de la victoire en UEFA Champions League. "Passer si près du sacre et perdre de cette manière...", peste le défenseur Alderweireld au journal "Het Nieuwsblad".
"On a tout donné. Courtois m'a dit après le match qu'il ne lui avait manqué que quelques centimètres pour sortir la tête (de Sergio Ramos). N'oublions pas qu'on a éliminé de très grosses équipes."
Croatie
Le milieu de terrain petit par la taille mais grand par le talent est présent en couverture de tous les quotidiens sportifs nationaux. "Luka Modrić : le meilleur en Europe" est la une de "Jutarnji".
"Modrić est entré dans l'histoire", poursuivait le journal avant de rappeler que le joueur de 28 est le huitième Croate à remporter l'UEFA Champions League. Le quotidien 24sata revient lui sur l'hommage de Modrić après le sifflet final : "Je dédis ce succès à toutes les victimes des inondations en Croatie, Bosnie et Serbie", déclarait le joueur.
France
Le quotidien français "L'Équipe" qualifiait le triomphe du Real Madrid de "miracle", expliquant : "Malgré un jeu et des vedettes brinquebalantes, l’équipe de Carlo Ancelotti, qui était encore menée à la 90e + 3, est revenue de l’enfer pour s’adjuger enfin sa Décima. S’il s’en sort bien, le Real Madrid a évité un gros fiasco, en partie dû à la méforme de ses cracks Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et Karim Benzema." Le Real Madrid était cependant forcé de partager la une du quotidien avec le RC Toulon, vainqueur de la compétition équivalente en rugby quelques heures auparavant, sous le titre "Les Seigneurs".
Pour le "Journal du Dimanche", un "Real impérial" sortait vainqueur "d'un match fou à Lisbonne", face à un malheureux Club Atlético de Madrid. "C'est n'est pas toujours le plus spectaculaire, mais (l'Atlético) possède un style de jeu très efficace", ajoutait la publication hebdomadaire. "Une semaine après avoir remporté la Liga, les hommes de Diego Simeone n'étaient qu'à deux petites minutes d'un doublé historique."
Angleterre
"La première saison de Bale en Espagne a été un véritable succès avec un dénouement rêvé. Son sens tactique et sa vision du jeu ont justifié son prix exorbitant", expliquait Paul Hayward dans le "Telegraph". "Il a joué le rôle de partenaire de Ronaldo sans jamais tomber dans l'ombre du Portugais."
"Ce qui est très important pour Bale, c'est qu'il n'a pas baissé les bras après ses deux occasions manquées dans le match le plus important de sa carrière", écrivait Sid Lowe du "Guardian" : "C'est presque trop beau pour être vrai. Il n'aurait pu rêver d'une meilleure façon de boucler sa première saison en Espagne."
Danemark
Le journal danois "BT" pense que la finale de samedi restera longtemps dans les mémoires, surtout pour l'homme qui a sauvé le Real dans le temps additionnel. "Lorsque Sergio Ramos sera un jour assis avec les cheveux gris et ses petits-enfants sur les genoux, il leur racontera l'histoire du 24 mai 2014", écrit le quotidien basé à Copenhague. "À la troisième minute du temps additionnel, Ramos a placé une tête en or. Ce fut le moment qui a marqué la mince ligne invisible entre le succès et l'échec."