Javier Saviola fête son anniversaire d'un doublé

Javier Saviola fête ses 32 ans aujourd'hui mercredi mais sa famille et ses amis sont avertis : il s'est offert son propre "cadeau d'anniversaire" tandis que son coéquipier Diego Fuster désire une équipe de son Espagne natale en 8es.

Javier Saviola, attaquant de l'Olympiacos
C'est une belle nuit. Je me suis offert un cadeau d'anniversaire avec ces deux buts et l'équipe s'est qualifiée pour le prochain tour. Nous savourons tous le moment, même si nous avons souffert pendant le match. Parfois, nous ne sommes pas parvenus à imposer notre jeu, mais c'est comme ça dans les matches décisifs. Anderlecht nous a posé quelques problèmes, mais tout ce qui compte est le résultat. Nous avons gagné, nous nous sommes qualifiés et nous sommes heureux.

Tout le monde veut bien faire, travailler pour l'équipe et rendre les fans heureux. Aujourd'hui, ça a été une belle journée, émouvante pour moi car la Champions League est une compétition prestigieuse et ces buts ont été très importants pour mon équipe. Le prochain tour sera compliqué. Nous devons viser le meilleur, travailler dur et ne pas nous reposer sur les lauriers de notre qualification pour la phase à élimination directe.

Diego Fuster, milieu de terrain de l'Olympiacos
Nous sommes heureux d'être qualifiés pour la phase à élimination directe de la Champions League, c'était très important pour nous d'y parvenir. Nous dédions ce succès à nos fans. Lors des saisons précédentes, nous sommes passés proches de la qualification et désormais nous sommes qualifiés.

Nous allons maintenant attendre notre prochain adversaire. Je n'ai pas de réelle préférence, mais étant Espagnol et avec les nombreuses équipes espagnoles dans la compétition, je serais ravi de me déplacer dans mon pays natal. Cela dit, n'importe quel adversaire en 8es sera très difficile, les rencontres extrêmement compliquées ; nos adversaires potentiels figurent parmi les grands clubs d'Europe.

Silvio Proto, gardien de but d'Anderlecht
Nous sommes des sportifs compétiteurs et nous jouons pour gagner. Nous étions déjà éliminés mais nous devons toujours donner 100 %. En concédant trois penalties, il y avait peu de choses que l'on puisse faire. Jamais dans ma carrière je n'avais arrêté deux penalties dans un match. C'est dommage que je n'étais pas sur le terrain à la fin : je sais que j'aurais pu arrêter le troisième également, car je savais qu'il (Alejandro Domínguez) opterait pour ce coin. Avec un peu de chance, j'aurais pu arrêter trois penalties, mais j'ai été expulsé.