Champions League officielle Scores & Fantasy foot en direct
Obtenir
UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Une occasion pour Paris et Benfica

Entre Paris et Benfica, un parfum de "finale" flotte dès la 2e journée du Groupe C. Les deux équipes savent qu'avec six points tous les espoirs sont permis.

Laurent Blanc s'exprime en conférence de presse
Laurent Blanc s'exprime en conférence de presse ©AFP/Getty Images

Entre le Paris Saint-Germain FC et le SL Benfica, un parfum de "finale" flotte dès la 2e journée du Groupe C de l'UEFA Champions League. Les deux équipes ont gagné leur premier match et savent qu'avec six points tous les espoirs sont permis.

PSG
Laurent Blanc, entraîneur
Le classement au championnat national (de Benfica, 5e), nous l’avons remarqué, mais sans prendre de risque, on peut dire qu’ils seront dans les 2 ou 3 premiers, c’est pour cela aussi qu’ils ont une grosse expérience en Champions League. Il va falloir respecter cette équipe, mais aussi de la battre et de la mettre en grande difficulté demain soir.

C’est une équipe qui aime dominer, dans son championnat, avoir le ballon et imposer sa philosophie de jeu. Mais je ne sais pas s’ils joueront de cette manière en Champions League, et en plus à Paris. Ce sera nos intentions, en tout cas, et c’est l’équipe qui aura le ballon qui pourra imposer son jeu.

Alex était blessé, on espère qu’il sera apte demain : il sera dans le groupe. Javier Pastore est forfait. On va tout faire pour battre Benfica. Si on veut valoriser notre victoire à l'Olympiacos (FC), il faudra s'imposer demain. On alignera notre meilleure équipe, donc toutes les autres - je ne connais pas un entraîneur qui n'aligne pas ses meilleurs joueurs en Champions League. On a eu le temps de bien récupérer, donc demain, physiquement, on sera pratiquement au top.

C’est très difficile après trois mois de cerner le caractère d’un joueur, Zlatan en l’occurrence. Je pense que pour un entraîneur, c’est un avantage d’avoir un joueur qui a un grand caractère, s’il a le talent par ailleurs. Avoir ce type de joueur-là dans son équipe, c’est un avantage. Il a un gros caractère, mais au sein d’un groupe, ça ne pose pas forcément de problème. J’aime mieux avoir des joueurs de gros caractère avec de gros talents, que des joueurs plus faciles à gérer mais qui ont moins de talent.

(Marco Verratti) respire le football et le met en pratique, il faut donc l’intégrer dans l’équipe. On a l’habitude de voir à son poste des joueurs plus robustes, mais il s’avère qu'il ne perd pas beaucoup de ballons et qui distribue bien le jeu. Ce n’est pas le prototype de la sentinelle grande et puissante qui prend tout de la tête, mais ne pas l'aligner, c’est compliqué. Il est très bon dans le début de la construction du jeu, d’autant qu’il peut aussi allonger le ballon... Il ne lui reste plus qu’à marquer quelques buts de plus, et ça serait parfait.

Le 4-3-3 n’est pas le seul système qui pourrait nous permettre de faire jouer Zlatan et (Edison) Cavani. On y travaille, même si on n’y est pas encore. Edison joue, et plutôt bien, il marque des buts. L’équilibre de l’équipe est conservé, ce qui est mon objectif. Gagnons des matches, et on verra comme on peut faire évoluer la configuration.

On connaît bien cette équipe et je connais bien l’entraîneur, car on a eu l’occasion d’échanger récemment lors d’une conférence pour les entraîneurs (d’Élite de l’UEFA, à Nyon). Il y a donc peu d’inconnues, mais ce sont les intentions qui feront la différence : voudront-ils attendre et prendre leurs marques, ou essayer de nous attaquer d'entrée ? Je n'en sais rien !

Zlatan Ibrahimović, attaquant du PSG
Je pense qu’il est trop tôt pour dire [si ce match sera déjà décisif], car c’est seulement le deuxième match. On a remporté le premier, j'espère qu'on obtiendra un bon résultat demain. D’autant qu’en cas de victoire, on obtiendrait un bon avantage pour la qualification, mais rien n’est gagné.

J’ai beaucoup de rêves, mais bien sûr remporter la Champions League en fait partie. Le PSG a une grande équipe et un nouvel entraîneur : on a tous les atouts pour la gagner. Est-ce que j’ai une bonne occasion de remporter ce trophée à Paris ? Oui, absolument. J’ai prolongé ici, donc je suis très content. On est dans cette compétition pour la gagner.

En deux mois seulement, l’entraîneur a fait de très bonnes choses avec l’équipe ; il nous donne plus de libertés. On joue avec trois milieux de terrain : c’est un peu différent, on doit s’y adapter. Tout le monde veut jouer, et bien sûr ceux qui ne sont pas sur la pelouse sont déçus, mais je trouve que l’entraîneur a géré ça de manière fantastique. Il a une mentalité de gagneur : il refuse de perdre. Je ne suis pas inquiet : c’est seulement le début, les résultats suivront.

Cette année est très différente de l’année dernière : certains doutaient beaucoup de nous, se demandait ce que cette équipe réussirait, d’autant que c’était nouveau pour certains de nos joueurs. Mais maintenant, tout le monde connaît le PSG, grâce à notre parcours jusqu’en quarts de finale. Ce club est plus respecté, et nous avons plus d’expérience en tant qu’équipe. Être considéré comme un prétendant au sacre après seulement un an en Champions League, c’est déjà une belle réussite.

Ce n’est pas un problème que je marque moins : au contraire, c’est bien que les buts viennent de plus de monde. On a un excellent attaquant avec Edison Cavani. L’équipe fonctionne comme une machine : une fois qu’on aura trouvé le bon réglage, tous les joueurs marqueront. Je préfère qu’on gagne sans que je marque plutôt que l’inverse...

Porter le brassard ne change pas grand-chose pour moi : je suis habitué à être le capitaine de l'équipe de Suède, ça sera un peu la même chose. Il faut parfois parler pour l’équipe ou la représenter, mais ça ne change rien. D’ailleurs, c’est Thiago Silva le vrai capitaine, moi je ne fais que le remplacer en son absence.

Ce week-end
Samedi : PSG 2-0 Toulouse FC (Marquinhos 41e, Cavani 79e)
Sirigu ; Van der Wiel, Marquinhos, Camara, Maxwell ; Rabiot, Thiago Motta, Verratti ; Lucas (Matuidi 79e), Ibrahimović (Cavani 69e), Ménez (Lavezzi 57e).

• Marquinhos, qui n'avait jamais marqué en 30 rencontres avec l'AS Roma, a fait trembler les filets à deux reprises en quatre matches avec le PSG.

Blessés et suspendus
Alors que Thiago Silva et Alex étaient blessés, Marquinhos et Zoumana Camara évoluaient en défense centrale contre Toulouse. Alex devrait être rétabli pour la venue de Benfica, contrairement à Javier Pastore (ischio-jambiers).

Benfica
Jorge Jesus, entraîneur

Paris est le favori du groupe, en théorie : vu leur recrutement, ils peuvent prétendre non seulement à briller en championnat, mais aussi à faire un bon parcours en Champions League. Ca sera un match difficile. Benfica n’a jamais changé sa façon de jouer, depuis cinq ans que je suis là. À nous de faire un bon match pour espérer redorer le blason du club.

J’ai bien analysé le PSG : ils ont une très bonne équipe offensivement avec Zlatan Ibrahimović, Edison Cavani, Ezequiel Lavezzi et Lucas notamment, qui peuvent fragiliser n’importe quelle défense. Mais nous ne sommes pas venus pour défendre, et si nous parvenons à conserver le ballon, comme nous le faisons d’habitude, nous aurons de bonnes chances d’obtenir un résultat.

(Les buts de la tête inscrits par le PSG à la 1re journée) étaient un avertissement pour Benfica : c’était un choix tactique, donc à nous d’être attentifs. Ce n’est pas la première fois que Benfica vient jouer au Parc des Princes. Nous comptons sur la ferveur de nos supporteurs pour nous accompagner. Paris est la deuxième ville d’Europe qui compte le plus de Portugais, dernière Lisbonne... Mais à nous de faire ce qu'il faut pour leur faire plaisir. Cavani ou Ibrahimović ? Ce sont deux grands joueurs. Ne me demandez pas de choisir : pour moi, tous les joueurs sont compatibles.

J’ai l’habitude de faire tourner pour les matches européens, et demain ne fera pas exception. Mais je peux vous dire que (Guilherme) Siqueira jouera. Nous avons peut-être plus d’expérience que le PSG en tant que club, vu notre passé en Champions League et en Europa League, mais Paris possède des joueurs qui ont bien plus d’expérience que les nôtres. Ce match vaut six points, donc le vainqueur en ressortira renforcé.

Nemanja Matić, milieu de terrain de Benfica
C’est vrai que le PSG est une grande équipe, avec beaucoup de joueurs de qualités. Mais nous aussi, donc on fera de notre mieux pour l’emporter demain. Chaque match est important pour le Benfica, c’est sûr que la Champions League est une compétition différente, mais nous ne pensons plus à nos derniers résultats en championnat. C’est toujours bien d’avoir des supporteurs de notre club [qui sont attendus nombreux demain], ça nous aide beaucoup. Notre pensée est dirigée vers le match de demain, mais on verra le moment venu jusqu'où on peut aller, car on a du potentiel.

Ce week-end
Samedi : Benfica 1-1 CF Os Belenenses (Cardozo 17e ; Mourtala 30e)
Artur ; Pereira, Luisão, Garay, Cortez ; Fejsa, Pérez, Matić (Sulejmani 64e), Marković (Gaitán 46e) ; Lima (Rodrigo 80e), Cardozo.

• Après avoir mené au score, Benfica a laissé échapper ses premiers points à domicile cette saison toutes compétitions confondues.

Blessés et suspendus
Rúben Amorim (cuisse), Sílvio (genou), et Eduardo Salvio (genou) ne faisaient pas partie du groupe samedi, mais Bruno Cortez et Nicolás Gaitán both (cuisse) effectuaient leur retour.

Sur la rencontre
• Les deux équipes se sont rencontrées il y a deux ans en 8es de finale de l’UEFA Europa League. Benfica se qualifiait après une victoire 2-1 du match aller et un nul 1-1 au Parc des Princes. Les Lisboètes avaient été menés au score à l’aller après un but de Péguy Luyindula. Ils égalisaient par Maxi Pereira puis prenaient l’avantage grâce à Franco Jara.

Sélectionné pour vous