Paris a usé l'Olympiacos

Deux buts rapides de Thiago Motta en deuxième période ont permis, entre autres, au Paris Saint-Germain FC de s'imposer au Pirée, sur l'Olympiacos FC et de prendre le meilleur départ dans le Groupe C de l'UEFA Champions League.

Paris prolonge son invincibilité en Champions League avec un 9e match sans défaite et une 7e victoire, sur l'Olympiacos qui restait sur trois succès d’affilée contre des clubs français (Marseille puis Montpellier, deux fois).

Pourtant, au vu de la première période, personne n'aurait misé sur un score aussi large en faveur des champions de France. Car si le PSG a ouvert le score à la 19e minute, par son attaquant uruguayen Edinson Cavani, sur une belle inspiration de Zlatan Ibrahimović pour Maxwell, c'était totalement contre le cours du jeu.

Jusque-là, les hommes de Laurent Blanc avaient été ballotés de toutes parts, sous l'impulsion notamment de Vladimír Weiss. C'est d'ailleurs le Slovaque qui a logiquement égalisé, et quelle égalisation ! Weiss s'est offert un festival, et en même temps le scalp de toute la défense parisienne (Maxwell, Marquinhos et Thiago Silva) pour tromper Salvatore Sirigu. Beaucoup d'imprécisions et d'erreurs techniques, à l'image d'une touche mal jouée par Maxwell, ont marqué la fin des 45 premières minutes.

En deuxième période, le PSG a pris petit à petit la mesure de son adversaire et le contrôle du match. Mais sans parvenir à imprégner un rythme très intense et avec un jeu beaucoup trop latéral. Le salut est venu d'un corner car c'était trop laborieux dans le jeu. Thiago Motta a coupé la centre de la tête pour inscrire le deuxième but parisien (68e).

Il suffisait alors de faire mieux qu'en première période, c'est-à-dire ne pas se faire rejoindre dans la foulée. Et Paris a effectivement fait mieux en se mettant à l'abri grâce à un troisième but... de Thiago Motta, encore sur un corner !

Ibrahimović s'est même payé le luxe de rater un penalty avant que Marquinhos, pour son premier match sous les couleurs parisiennes, ne clôture le score de la tête face à des Grecs qui ont fini par prendre l'eau quand ils ont baissé de pied physiquement.