Oxlade-Chamberlain trace son sillon à Arsenal
dimanche 12 février 2012
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Si Arsenal FC ne réussit pas la saison du siècle, il a déniché une perle rare en la personne d'Alex Oxlade-Chamberlain. Juste à temps pour l'AC Milan.
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Le dernier Gunner de 19 ans à avoir autant impressionné en début de championnat, par un but contre le contre le Liverpool FC notamment, s'appelait Niall Quinn. C'était en 1985. Depuis, rien. Jusqu'à la découverte d'Alex Oxlade-Chamberlain, tant aimé des fidèles de l'Emirates que son seul remplacement provoque les huées des supporteurs mécontents.
Après Cesc Fàbregas, Theo Walcott, Aaron Ramsey et Jack Wilshere, Oxlade-Chamberlain est le dernier d'une longue lignée de jeunes milieux à avoir éclos sous la direction d'Arsène Wenger. Le baptême du feu fut violent : défaite 8-2 contre le Manchester United FC dans une équipe d'Arsenal en déroute, décimée par les blessures.
Depuis, tout est rentré dans l'ordre, avec un but pour sa première titualirisation en Coupe de la Ligue contre le Shrewsbury Town FC, un autre pour ses débuts en UEFA Champions League contre l'Olympiacos FC suivi d'un triplé chez les Espoirs contre l'Islande (3-0).
Un temps ménagé par Wenger, Oxlade-Chamberlain s'est peu à peu imposé dans les choix du Strasbourgeois. La faute aux blessures des titulaires mais surtout, à la grande forme du petit jeune. 'The Ox' (le boeuf) – un surnom tout trouvé vu la puissance du joueur – a particulièrement impressionné son coach contre le Swansea City AFC.
"Quand je l'ai vu rentrer contre Swansea, je me suis dit 'ouh là'", relate Wenger. "Il s'est imposé d'entrée et malgré l'intensité du match il s'est montré très mature. Là, je me suis dit qu'il avait beaucoup progressé.. Son travail défensif aussi, mais balle au pied c'était un poison à Swansea." Wenger a récompensé cette performance par une première titularisation contre les champions sortants, remarquée par tous.
Débarqué lui aussi de Southampton à Arsenal, et caractérisé par la même vivacité, 'the Ox' a de suite été comparé à Walcott. Mais sa puissance athlétique, son oeil pour la passe fatale et sa témérité sur le terrain font déjà l'objet d'autres comparaisons. "Pour moi, c'est la marque des plus grands", avance Wenger. "Ils jouent, point. Rooney à ses débuts avait ce naturel, idem pour Fàbregas. Ils sont heureux sur le terrain, ils s'y sentent bien."
"Il me rappelle mes propres débuts, lorsque j'avais percé vers 18, 19 ans", ajoute le capitaine d'Arsenal et international Oranj Robin van Persie. "Il ne pense jamais en termes négatifs, juste positifs, c'est pour ça qu'il prend tant de plaisir sur le terrain." Alors, pourrait-il porter le maillot de la sélection l'été prochain à l'EURO ? "Et pourquoi pas ?" répond l'intéressé.
Reste d'ici là à passer par les huitièmes de finale d'UEFA Champions League contre l'AC Milan. Si la comparaison avec Fàbregas tient toujours, gare aux Rossoneri : il y a trois ans, au même stade, Arsenal l'avait emporté 2-0 à San Siro, avec un premier but exceptionnel du jeune espagnol.