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Parfum de Clásicos

Le Real affronte Barcelone dans la première d'une série de quatre rencontres. D'anciens joueurs ayant pris part à ce match pas comme les autres témoignent.

Présentation en vidéo
Présentation en vidéo ©UEFA.com

Le Real Madrid CF affronte samedi le FC Barcelona dans la première d'une série de quatre rencontres. D'anciens joueurs ayant pris part à ce match pas comme les autres témoignent.

Après leur affrontement en Liga de samedi, les deux grands d'Espagne se retrouveront en Coupe du Roi puis le 27 avril et le 3 mai dans les matches aller et retour des demi-finales de l'UEFA Champions League, après leur qualification survenue cette semaine.

Trois vétérans de ces rencontres racontent au micro d'UEFA.com l'ambiance très spéciale qui nourrit le Clásico depuis plus de 90 ans. Steve McManaman et Christian Karembeu l'ont disputé pour le Real. Giovanni van Bronckhorst pour le Barça.

"Un match comme aucun autre"
Pour l'ancien ailier du Real, Steve McManaman, le Clásico est un match unique. En sept rencontres entre 1999 et 2003, l'Anglais n'a jamais perdu contre le Barça. Il a même marqué en demi-finale d'UEFA Champions League en 2002, traçant la voie vers un nouveau titre continental pour les Merengues.

"Aucun autre match ne ressemble à un Clásico", dit-il pour UEFA.com. "Je dois avouer que j'adore ces matches. Si vous avez un bon résultat, vous en profitez à fond. Mais si vous perdez, c'est la catastrophe.Il y a neuf ans, il y avait aussi la double rencontre en Champions League, c'était un scénario incroyable."

Un scénario pourtant connu des plus anciens supporters madrilènes, puisque le Real avait déjà écarté les Catalans en Coupe des clubs champions européens 1959/60, avant de s'octroyer un cinquième trophée consécutif. Le Barça prenait sa revanche dès le premier tour la saison suivante."

"Avec le recul, on avait sûrement de meilleures individualités à l'époque, qui pouvaient faire basculer le match à tout moment", explique l'ancien joueur, aujourd'hui âgé de 39 ans. "On avait également un très bon esprit d'équipe. Cela dit, l'équipe de cette année est très forte, même si ses résultats des cinq-six dernières années n'ont pas été excellents."

La dynamique barcelonaise  
La dynamique actuelle est certainement à mettre au crédit des Catalans. Barcelone a triomphé deux fois en Europe ces cinq dernières années, pendant que Madrid quittait la compétition dès les 8es, et pourrait s'adjuger un troisième championnat consécutif. Sans parler du match aller, en novembre, remporté 5-0 au Camp Nou. Les Merengues mènent encore 85 victoires à 82 en 209 rencontres officielles.

En novembre, Lionel Messi n'avait pas marqué, mais c'est bien lui qui attire son équipe vers les sommets, comme Cristiano Ronaldo au Real. Cette année, outre l'aspect politique et régional, le Clásico est aussi un duel entre deux légendes. Ronaldo a marqué 28 buts en Liga cette année, mais c'est un de moins que le Pichichi actuel, Messi.

L'ancien international français Christian Karembeu, vainqueur de deux Coupes d'Europe avec Madrid, souligne l'importance de ces rencontres dans le cœur des fans. "Des tout petit aux plus grands, le match est pris très au sérieux", dit-il. "C'est générationnel : la plupart des places sont réservées pour les abonnés des deux camps, c'est comme ça depuis des années. Ce sont les deux plus grands clubs d'Espagne et l'un a toujours envie de battre l'autre. C'est une rivalité éternelle."

"Toute la planète s'arrête"
L'ancien défenseur central du Barça, Giovanni van Bronckhorst, s'attend à une saga "très intéressante" et prédit que les joueurs de Mourinho feront tout pour faire oublier la défaite de novembre : "Barcelone a déjà gagné 5-0 à domicile, donc je suis sûr que le Real fera tout pour gagner cette fois".

Vainqueur de trois Clásicos en quatre saisons et de l'UEFA Champions League 2006 avec les Catalans, van Bronckhorst pense que l'écho de ce match résonnera bien au-delà des frontières espagnoles : "Toute la planète s'arrête pour regarde ce match, ce qui prouve bien son importance".

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