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Montella dévoile les plans de la Roma

À l'approche de son premier match d'UEFA Champions League en tant qu'entraîneur, Vincenzo Montella garde bon espoir de renverser la tendance face au Shakhtar.

Montella, sa carrière en images ©Getty Images

À l'approche de son premier match d'UEFA Champions League en tant qu'entraîneur, Vincenzo Montella garde bon espoir de renverser la vapeur face au FC Shakhtar Donetsk, vainqueur de l'AS Roma 3-2 au match aller. Les Mineurs sont invaincus chez eux depuis 2008.

Dans cette interview exclusive, l'ancien joueur de 36 ans explique son passage du poste d'entraîneur des moins de 15 ans à celui de l'équipe première et se projette dans le match retour.

Aviez-vous prévu de devenir entraîneur ?

Montella : J'ai commencé par passion – comme on commence n'importe quel métier. J'aidais les enfants, je faisais tout par rapport à leur tranche d'âge, j'étais tout entier à leur disposition. Maintenant, mon approche est totalement différente. Ce sont les joueurs qui doivent se mettre à la mienne et comprendre ce que j'attends d'eux. C'est ainsi que j'ai abordé les deux situations.

Comment vous a-t-on annoncé que c'était vous l'homme de la situation ?

Montella : C'est arrivé la veille. Le club le savait car le lendemain je devais partir à Barcelone pour étudier les joueurs, mais ensuite cette nomination est tombée. Bien sûr je m'étais tenu au courant. On m'a demandé d'attendre un peu avant de partir. Le lendemain, on m'a dit qu'il y avait de grandes chances pour que je devienne manager de la Roma.

Je m'y suis préparé, mais sans trop me faire d'illusions. J'ai retourné la question dans tous les sens, en pesant le pour et le contre, et en pensant aux problèmes de l'équipe, au pire qu'il pouvait arriver, et à la manière de le gérer.

Comment voyez-vous le match retour ?

Montella : Le Shakhtar est une grande équipe et l'a démontré au Stade olympique. Ils ont de jeunes joueurs plein d'avenir, un entraîneur chevronné qui connaît bien le football italien mais comme je le disais précédemment, le football réserve des surprises. Nous savons que nous pouvons réaliser un bon match tout en sachant aussi qu'ils n'ont pas perdu à domicile depuis des années. Ce qui est une bonne chose en un sens, puisqu'il faut toujours une première fois.

Il va falloir faire un sans-faute ; le match parfait comme on dit dans ces situations. La Roma a la capacité et les valeurs qu'il faut pour y aller et l'emporter.

Le palmarès du Shakhtar à domicile fait peur...

Montella : Vous pouvez toujours regarder les statistiques – ce que nous avons fait – mais elles ne signifient pas qu'ils ne perdront jamais. Les séries sont faites pour se terminer.

Avez-vous discuté avec Ranieri du Shakhtar ?

Montella : Non. D'autres choses, mais pas de choses techniques. Je ne veux pas être influencé par des avis extérieurs. Même par celui d'un expert reconnu de tous comme Ranieri.

Quels souvenirs de joueur gardez-vous de l'UEFA Champions League ?

Montella : Jouer la Champions League apporte une motivation supplémentaire pour un joueur par rapport au championnat. Peu de rencontres motivent autant que celles de Champions League, les joueurs en rêvent, ils ne peuvent avoir cette chance qu'au mérite.

Quelle effet cela fait-il d'entraîner d'anciens voisins de vestiaire ?

Montella : Ce n'est pas un problème. Ca peut même aider, car nous nous parlons énormément. Je comprends bien les joueurs, mais pour le moment ils font tout pour m'aider, et je les en remercie. Ils se rendent disponibles. Si nous ne sommes pas d'accord sur un point, on en parle. Je suis très ouvert de ce côté là.

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