Alenichev soutient le Spartak Moscou de Karpin

Ancien joueur et toujours supporteur du PFC Spartak Moskva, Dmitri Alenichev est particulièrement ravi de voir son ancien employeur évoluer en UEFA Champions League. La seconde place décrochée dans le Groupe F le rend d'autant plus heureux que cette équipe est entraînée par son ancien coéquipier Valeri Karpin. Dans cet entretien, Alenichev analyse la progression de son ancienne équipe, examine l'état du football russe et se remémore de ses anciens succès européens avec le FC Porto de José Mourinho.

Son ami Valeri Karpin - Je sais que Valeri n'avait jamais prévu de devenir entraîneur. Il m'a parlé il y a quelque temps et il ne se voyait pas rester dans le football. Mais la vie réserve des surprises. Il a eu la chance de travailler au Spartak Moscou. À mon avis, il s'améliore à chaque match. C'est évident. Comme je vais à chaque match du Spartak, je peux voir les progrès. Ce qui fait la différence, c'est que c'est un obsessionnel du football. Il vit pour cela et il y pense même quand il dort, j'en suis sûr. C'est le type de coach qui arrive à créer un contact avec les joueurs. Je lui souhaite le meilleur de tout mon cœur.

L'évolution du Spartak - Je crois que nous sommes sur la bonne voie même si nous l'empruntons à petits pas. Cela vient aussi du fait que nous avons de nombreux joueurs étrangers de grande classe qui ont rejoint l'équipe. C'est le cas au Spartak mais aussi au CSKA Moscou et au Zenit Saint-Pétersbourg. Le niveau est en train d'augmenter et c'est pourquoi notre équipe de Spartak peut gagner un jour la Champions League.

Le football russe - Dans plusieurs régions de la Russie, des gens puissants sont intéressés par le football et investissent beaucoup d'argent. Par exemple, Rubin a gagné le championnat deux années de suite. Maintenant le Zenit domine après avoir investi énormément d'argent pour l'achat de nouveaux joueurs. Dommage qu'ils ne soient pas en Champions League, mais je crois que le Zenit a un bel avenir devant lui. Je crois qu'en province, il y a toutes les conditions réunies pour bâtir de grandes équipes et c'est pourquoi elles sont en compétition pour les meilleures places de notre championnat.

Sa relation avec Mourinho - Je l'appelle mon second père. Il s'agit d'une personne qui a fait beaucoup pour moi. Je n'aurais jamais assez de temps pour le remercier. C'est vraiment un coach et une personne remarquable qui m'a aidé et m'aide toujours avec ses conseils. Lorsque nous avons l'occasion, nous nous voyons. Quand il était à Moscou, nous nous sommes vus. Il venait pour le match contre le CSKA. Nous avons les relations les plus chaleureuses ensemble. Je lui souhaite au Real autant de succès qu'il en a eu à Chelsea, à l'Inter ou à Porto.