Ferdinand : "Entrer dans l'histoire"
lundi 19 mai 2008
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Rio Ferdinand appelle le Manchester United FC à "saisir à deux mains" une chance d'entrer dans l'histoire au lieu de (se) contenter de la regarder".
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Rio Ferdinand appelle le Manchester United FC à "saisir à deux mains" l'occasion de battre le Chelsea FC en finale de l'UEFA Champions League pour remporter son troisième sacre dans la compétition.
"Entrer dans l'histoire"
Pour un club 17 fois vainqueur du championnat d'Angleterre (soit une fois de moins que le Liverpool FC), dont deux fois ces deux dernières saisons, les performances de Manchester en Coupe des clubs champions européens sont un peu décevantes. Les victoires de 1968 et 1999 sont les seules notes positives sur 50 années grises. Mais le défenseur central Ferdinand – probable capitaine au stade Luzhniki – estime que ce passé devrait motiver ses coéquipiers. "C'est une inspiration, plus qu'une pression", déclarait le joueur de 29 ans. "Nous avons une chance d'entrer dans l'histoire au lieu de nous contenter de la regarder."
"Bien jouer le jour J"
Manchester a déjà remporté un titre pour cette année, et on comprendrait que l'équipe se relâche un peu face à une formation pour qui la défaite signifierait terminer la saison sans trophée pour la première fois depuis 2003/04. Mais chaque club a remporté son match à domicile contre l'autre, et Ferdinand ne sait que trop bien que rien n'est acquis. "C'est comme en coupe", explique le défenseur. "Ce n'est pas une question d'être en forme ou d'être le meilleur. Le tout est de bien jouer le jour J. Si nous faisons ça, nous gagnerons le trophée."
Rescapé de 1999
Son coéquipier en défense, Wes Brown, ne se préoccupe pas davantage de la défaite de Manchester 2-1 à Stamford Bridge en Premier League le 26 avril dernier. "Une finale de coupe, ça n'a rien à voir. Nous nous connaissons bien, et c'est un match en une seule manche. Je ne pense pas qu'on puisse dire que Chelsea a l'avantage parce qu'ils nous ont battus il y a quelques semaines", déclarait Brown. Le joueur de 28 ans est resté sur la touche lors de la finale 1999, et devrait être le seul rescapé de l'époque dans le onze de départ mercredi à Moscou. "C'est formidable pour moi", avouait-il. "J'étais remplaçant en 99, c'était une super expérience et un très bon moment, mais faire tout le parcours jusqu'à la finale, c'est fantastique."
Un match (presque) comme les autres
Le coup d'envoi sera donné à 22h45 heure locale, ce qui posera peut-être problème aux deux équipes finalistes. Mais, comme le souligne Ferdinand, "même si ça avait été à 4 heures du matin, on se serait tous levés". Manchester n'a pas joué depuis le 11 mai et sa victoire en championnat, ce qui a permis à l'équipe de peaufiner sa préparation pour sa troisième finale de Coupe d'Europe. Selon Ferdinand, il est important de faire comme d'habitude. "Il faut considérer ce match comme n'importe quel autre. Si nous commençons à changer nos préparations, ça risque de nous nuire. Il faut adopter la bonne approche... On n'a pas ce genre d'opportunité toutes les semaines dans une carrière de footballeur. Et quand elles se présentent, il faut les saisir."