Le bien-être des joueuses au centre des préoccupations du Conseil du football de l’UEFA

Le Conseil du football de l’UEFA s’est réuni lundi à la Maison du football européen, à Nyon, pour tenir des débats constructifs sur un large éventail de thèmes en lien avec le football féminin, de la stratégie à l’arbitrage, en passant par le calendrier des matches, les compétitions et le bien-être des joueuses.

La séance s’est ouverte par une présentation des activités et des initiatives de l’UEFA en matière de football féminin, étoffée par les records d’affluence enregistrés sur tout le continent par les clubs et les équipes nationales, ainsi que par les investissements croissants consentis en Europe au cours des dernières saisons.

Le conseil s’est ensuite penché sur la stratégie de l’UEFA en matière de football féminin après 2024. Il a recommandé d’intensifier les initiatives visant à encourager une plus grande représentation dans les postes de direction du football, de nouvelles possibilités dans le domaine des compétitions, la protection des joueuses, l’amélioration des structures des académies, ainsi qu’un soutien accru aux petites et moyennes associations nationales.

Il a également abordé des questions d’arbitrage telles que l’assistance vidéo, les fautes de main, le comportement des joueuses et des entraîneurs, et la nouvelle campagne de l’UEFA « Deviens arbitre », puis des questions liées aux compétitions et au calendrier des matches. Le conseil a insisté sur la nécessité de tenir davantage compte des besoins des joueuses et d’engager un dialogue ouvert sur le calendrier des matches, la programmation des compétitions et le calcul des arrêts de jeu, qui alourdit encore la charge de travail des joueuses. Le conseil s’est dit satisfait du nouveau système des compétitions pour équipes nationales féminines de l’UEFA et a fait part de ses commentaires sur la situation actuelle et sur l’évolution de l’UEFA Women’s Champions League.

La séance s’est achevée par des discussions médicales axées sur les effets du cycle menstruel sur les performances et la récupération des joueuses, sur la prévention des blessures à la tête et sur la formation en la matière, ainsi que sur la prévention et le traitement des blessures au ligament croisé antérieur.

Ont participé à la réunion Verónica Boquete, Marissa Callaghan, Karen Carney, Jovana Damnjanović, Jonas Eidevall, Magdalena Eriksson, Laura Georges, Gemma Grainger, Ada Hegerberg, Pernille Harder, Josephine Henning, Eugénie Le Sommer, Carolina Morace, Francisco Neto, Alexia Putellas, Lotta Schelin, Viktoria Schnaderbeck, Tessa Wullaert et Leah Williamson.

« Réunir quelques-uns des plus grands noms de notre sport pour discuter des réussites, des défis et des opportunités de notre sport était une étape nécessaire », a déclaré Nadine Kessler, sous-directrice Football féminin de l’UEFA. « Nous avons écouté attentivement tous les participants. J’ai beaucoup aimé l’esprit d’ouverture et les débats constructifs. Leurs idées contribueront à améliorer encore le paysage footballistique européen. Cela ne fait aucun doute. Je tiens à tous les remercier pour leur temps. »

« C’est un groupe composé de membres qui ont de l’expertise et qui connaissent vraiment nos compétitions, nos problèmes, nos forces et nos faiblesses, a observé Verónica Boquete. C’est génial de pouvoir s’exprimer dans un tel groupe. Nous voulons contribuer à l’amélioration du système et de l’organisation et apporter de nouvelles idées. Je pense déjà que l’UEFA fait un travail formidable, et si je peux aider, c’est parfait. »

« Tout va très vite, mais nous devons bâtir ce sport sur des bases solides, a pour sa part expliqué Karen Carney. Aujourd’hui, nous avons réuni des gens pour comprendre qu’il y a tellement de pays et que chacun d’entre eux en est à un stade d’évolution différent en matière de football féminin. Il est donc très important de comprendre et d’entendre la version de chacun·e, car nous voulons tous la même chose. »

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