Nos cinq chocs de la phase de groupes de l'EURO féminin
mardi 5 juillet 2022
Résumé de l'article
L'EURO en Angleterre, ce sera des matches du plus haut niveau tous les jours. Nous avons sélectionné cinq immanquables.
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Avec des rivalités historiques, des retrouvailles qui ne manquent pas de sel et déjà d'énormes oppositions, la phase de groupes du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA promet beaucoup. Nous avons eu du mal à choisir nos cinq affiches les plus immanquables.
Angleterre - Autriche (Trafford, Groupe A), 6 juillet, 21 heures
Impossible d'ignorer ce match d'ouverture. Comme dans toute grande phase finale, il va donner le ton et va focaliser les débats dans les heures précédant son coup d'envoi, qui sera aussi celui du tournoi.
La dernière fois que l'Angleterre accueillait une phase finale, c'était en 2005. Quelque 29 092 spectateurs et spectatrices étaient au stade de Manchester City, un record d'affluence seulement battu pour la finale 2013 (41 301 fans assistaient à la victoire de l'Allemagne sur la Norvège à Solna). Sur la base des ventes enregistrées, cette marque devrait être battue avant de tomber à nouveau pour la finale.
En 2005 l'Angleterre s'imposait 3-2 et Karen Carney, 17 ans, marquait le but de la victoire dans le temps additionnel face à la Finlande. L'Autriche a atteint les demi-finales en 2017 et alors que le groupe compte également la Norvège, ce premier match va évidemment valoir cher.
Allemagne - Danemark (Londres, Groupe B), 21 heures, 8 juillet
L'Allemagne, comme le Danemark, a toujours été présente en phase finale de l'EURO féminin depuis la première édition contenant une phase de groupes en 1997, mais la confrontation à Brentford sera nouvelle. En 1997, ainsi qu'en 2001, 2005, 2009, 2013 et 2017, l'Allemagne a débuté la phase de groupes en tant que championne en titre. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, son règne a été brisé par le Danemark en quarts de finale, à Rotterdam en 2017.
Sans succès dans un tournoi majeur depuis les Jeux olympiques de 2016, l'Allemagne endure sa plus longue disette depuis qu'elle a remporté le premier de ses huit titres européens en 1989.
Le Danemark, qui jouait sa première finale aux Pays-Bas, peut compter sur sa double joueuse de l'année UEFA, Pernille Harder, qui s'est révélée en Allemagne avec Wolfsburg. Le Danemark pourrait également se sentir plutôt chez lui à Brentford, dont le club masculin a un lien fort avec cette nation.
Pays-Bas - Suède (Sheffield, Groupe C), 9 juillet, 21 heures
Comment constituer cette liste sans évoquer les championnes en titre et finalistes de la dernière Coupe du Monde de la FIFA en France. Les Néerlandaises ont vaincu les Suédoises en quarts de finale de 2017 et à nouveau après prolongation en demi-finale du dernier Mondial. Ce match met aux prises deux équipes médaillées au dernier Mondial puisque la Suède a pris la troisième place.
Sur le plan individuel, Vivianne Miedema et Lieke Martens, les deux stars des Oranges qui se sont révélées en 2017, ont confirmé alors que Stina Blackstenius est l'une des nombreuses joueuses suédoises qui à avoir atteint en 2021 la finale des Jeux Olympiques à Tokyo, battues seulement aux tirs au but par le Canada.
France - Italie (Rotherham, Groupe D), 10 juillet, 21 heures
La France fait son entrée dans le tournoi au New York Stadium avec des ambitions élevées. Comme d'habitude, pourrait-on dire, alors que tout un pays attend de pouvoir s'enthousiasmer pour une grande phase finale, trois ans après une sortie prématurée à la Coupe du Monde à domicile.
Les joueuses de Corinne Diacre présentent un subtil mélange d'expérience et de jeunesse puisé au sein de deux des meilleurs clubs d'Europe, Lyon et Paris, incluant aussi des joueuses évoluant à l'étranger.
Ainsi, la gardienne Pauline Peyraud-Magnin connaît bien les Italiennes de Milena Bertolini puisqu'elle évolue à la Juventus.
Enfin, la France a un compte à solder dans ce derby puisqu'elle compte quatre défaites face à l'Italie, double finaliste, pour seulement trois victoires dans l'historique des confrontations entre les deux nations.
France - Belgique (Rotherham, Groupe D), 14 juillet
Deuxième journée et deuxième derby pour les Bleues, cette fois face à la Belgique et en un jour de fête nationale ! Les deux nations se sont déjà affrontées à six reprises et la France mène par deux victoires à une.
Cette rencontre sera particulière pour Janice Cayman, l'attaquante star de la Belgique, sacrée le 21 mai en UEFA Women's Champions League, avec Lyon.
La Belgique a remporté son groupe de qualification au cours duquel Tine De Caigny a marqué 12 buts pour terminer meilleure marqueuse de la compétition.
Après trois troisièmes places consécutives dans les qualifications en 2011, 2013 et 2015, la Belgique a atteint sa première grande phase finale deux ans plus tard en obtenant une place à l'EURO 2017 aux Pays-Bas voisins. Elle y avait battu la Norvège, mais ne s'était pas qualifiée pour la Coupe du Monde 2019 (battue en barrage par la Suisse).
Comme il a été très difficile de choisir ces cinq affiches, voici, ci-dessous notre liste complémentaire! Bon EURO à toutes et à tous.
9 juillet : Portugal - Suisse
10 juillet : Belgique - Islande
12 juillet : Allemagne - Espagne
15 juillet : Irlande du Nord - Angleterre
16 juillet : Danemark - Espagne
17 juillet : Suisse - Pays-Bas
18 juillet : Italie - Belgique
18 juillet : Islande - France