EURO féminin 2022, nos quatre points
lundi 1 novembre 2021
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Préparez-vous pour le coup d'envoi du 6 juillet avec notre guide des points clés.
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L'UEFA Women's EURO 2022 débute à Old Trafford le 6 juillet avec plus de prétendantes au titre que jamais et des records d'affluence qui devraient être battus.
Où sont les favorites
Il s'agit du septième EURO féminin avec une phase de groupes finale, mais le premier où l'Allemagne ne commence pas en tant que championne en titre, son règne de 22 ans ayant pris fin en 2017 devant le Danemark en quarts de finale.
Les Pays-Bas sont les tenants du titre et si leur victoire de 2017, légèrement inattendue, a eu lieu à domicile, ils ont montré qu'il ne s'agissait pas d'un coup de chance en se rendant en France deux ans plus tard et en atteignant la finale de la Coupe du monde. Hôtesse de cette édition, l'Angleterre a été demi-finaliste aux Pays-Bas et lors des deux dernières Coupes du monde. Elle évolue sous les ordres de l'entraîneure qui a mené les Oranges au triomphe, Sarina Wiegman.
Si la force de la France ces dernières années reposait sur la combinaison d'un afflux de victoires dans les tournois de jeunes et d'un noyau issu du club le plus fort d'Europe, Lyon, il en va de même pour l'Espagne, et le FC Barcelone. Si ni la France ni l'Espagne n'ont vraiment donné le meilleur d'elles-mêmes lors des grands tournois, la Suède, elle, l'a fait, remportant le bronze de la Coupe du monde 2019 et l'argent des Jeux olympiques de 2021.
De grosses rivalités
Parmi les 24 rencontres de groupe, il y a de savoureuses retoruvailles, dont des quarts de finale de 2017 : La défaite 2-1 contre le Danemark, lors d'un match à Rotterdam reporté d'un jour en raison de pluies torrentielles, a mis un terme aux 22 ans de règne de l'Allemagne.
Lieke Martens et Vivianne Miedema ont été les buteuses de la victoire 2-0 des Pays-Bas sur la Suède à Doetinchem, une semaine avant leur premier sacre. Deux ans plus tard, les Néerlandaises ont battu la Suède en prolongation pour atteindre la finale de la Coupe du monde, mais le parcours de l'équipe de Peter Gerhardsson jusqu'à la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2021 montre qu'il ne serait pas surprenant que la chance soit inversée pour les tenantes du titre à Bramall Lane le 9 juillet.
Dans le Groupe D, la France affronte l'Islande pour la troisième fois lors des quatre dernières phases de groupes, après avoir gagné de justesse aux tirs au but les fois précédentes en 2009 et 2017.
Dans le Groupe A, il n'y aura pas beaucoup d'inconnues : L'Angleterre a éliminé la Norvège lors des deux dernières Coupes du monde et se trouve dans le même groupe que l'Autriche et l'Irlande du Nord pour la qualification au tournoi mondial de 2023.
La Norvège a battu l'Irlande du Nord 6-0 à deux reprises lors des qualifications pour cette compétition, mais l'équipe de Kenny Shiels a ensuite entamé un incroyable parcours qui lui a valu une revanche le 7 juillet à Southampton.
Les stars
Les tournois sont axés sur la réussite des équipes, bien sûr, mais ce sont les individualités qui font aussi le buzz. Lieke Martens a été élue meilleure joueuse du tournoi en 2017, mais ses collègues néerlandaises Vivianne Miedema et Daniëlle van de Donk, entre autres, étaient également de sérieuses candidates, tandis que l'Anglaise Jodie Taylor a rejoint le tableau d'honneur des meilleures buteuses, après Lotta Schelin, Inka Grings et Pia Sundhage.
La Belge Tine De Caigny, auteure de 12 buts, a montré la voie lors des qualifications, mais beaucoup de ses poursuivantes sont probablement les favorites pour mener la danse lors de la phase finale : La Norvégienne Caroline Graham Hansen, l'Espagnole Jenni Hermoso, la Danoise Pernille Harder, la Française Marie-Antoinette Katoto et bien sûr Miedema. L'Anglaise Ellen White pourrait elle aussi tenter d'imiter Taylor.
Records d'affluence en vue
La phase finale de 2005 s'est également déroulée en Angleterre et a débuté à Manchester City avec une foule record de 29 092 personnes. Ce chiffre n'a été dépassé qu'une seule fois depuis, lors de la finale de 2013, lorsque 41 301 personnes ont vu l'Allemagne battre la Norvège à Solna.
Ces records devraient tomber une première fois lorsque l'Angleterre débutera le tournoi à Old Trafford le 6 juillet, puis une seconde fois lors de la finale à Wembley 25 jours plus tard.
Entre les deux, les huit autres stades devraient également être pleins : un an avant le tournoi, plus de 140 000 des plus de 700 000 billets disponibles avaient déjà trouvé preneur ou preneuse, avant même que la liste des matches ne soit connue. Le record actuel de 247 041 personnes ayant assisté à la phase finale de 2017 aux Pays-Bas et la moyenne record de 8 676 personnes quatre ans plus tôt en Suède devraient être mis à mal.