La Pologne dame le pion aux obstinés Saint-Marinois
samedi 7 septembre 2002
Résumé de l'article
Saint-Marin Pologne 0-2 Victoire pour Zbigniew Boniek à l'issue de son premier match à la tête de l'équipe polonaise
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Saint-Marin - Pologne : 0-2
Zbigniew Boniek, l'entraîneur polonais, a dû attendre 73 minutes d'angoisse avant de voir son équipe marquer contre l'équipe de Saint-Marin au cours de cette rencontre du Groupe 4.
Une opposition obstinée
Juste avant le coup de sifflet final, les Polonais ajoutaient un deuxième but à leur score, démarrant ainsi en vainqueurs leur série de qualification pour l'EURO 2004™. Face au camp de Boniek, dans le stade de Serravalle, les Saint-Marinois ont marqué une opposition obstinée ; cependant l'entraîneur polonais faisait confiance à son équipe pour que finalement ceux-ci parviennent à déborder le gardien saint-marinois Federico Gasperoni.
Peur, moi ? Jamais !
« A aucun moment je n'ai eu peur d'eux, car notre équipe était plus forte ; par contre, je craignais que nous ne perdions notre concentration », a déclaré Boniek. « Lorsque tu fais tant de tirs au but et que rien ne se produit, les joueurs commencent à s'inquiéter parce qu'ils pensent qu'il n'y a pas moyen de marquer. »
Le camp le plus fort
« L'autre résultat du même groupe ce soir [match nul Lettonie-Suède : 0-0] nous enseigne qu'en matière de football international, les matches faciles n'existent pas », a-t-il ajouté. « Même si nous étions le camp le plus fort, l'équipe de Saint-Marin nous a appris que dans le football international, il n'y a pas de victoire facile : face à leur tactique ultradéfensive avec la moitié de leur équipe en défense, c'est difficile d'ouvrir la marque. Mais après avoir marqué un but, nous aurions pu marquer plus. »
Une marque ouverte
Finalement, les efforts des Polonais ont été récompensés à 17 minutes de la fin, lorsque Pawel Kaczorowski a eu raison de Gasperoni en marquant à neuf mètres grâce à l'excellente passe de Maciej Zurawski. Jusqu'alors, Gasperoni avait repoussé les tirs des Polonais par des arrêts faisant preuve d'excellents réflexes, mais une fois le premier but marqué, l'issue n'a jamais été mise en doute et Mariusz Kukielka avait le temps de marquer un second but de la tête, depuis le coin, à deux minutes du coup de sifflet final.