Communication et coopération contre le dopage
lundi 7 décembre 2015
Résumé de l'article
Le secrétaire général de l'UEFA Gianni Infantino aborde la communication et la collaboration, des points essentiels contre le dopage.
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La saison 2014-15 n’a pas seulement été marquée par la lutte antidopage la plus vaste jamais entreprise dans les compétitions de l’UEFA, mais aussi par la campagne la plus complète organisée jusqu’à ce jour.
En termes de statistiques, 2 388 tests ont été effectués dans toutes les compétitions, un engagement significatif si l’on compare ces chiffres aux 692 tests recensés il y a une décennie. Toutefois, l’accent est mis autant sur la qualité que sur la quantité grâce à la mise en œuvre d’un nouveau programme de tests basé sur les renseignements.
Avec l’introduction pour la saison 2015-16 du module stéroïdal du passeport biologique de l’athlète de l’Agence mondiale antidopage (AMA), les tests en vue d’identifier d’éventuels stéroïdes sont dorénavant effectués dans un plus grand nombre de compétitions européennes de manière coordonnée.
Par ailleurs, cette saison verra le programme antidopage de l’UEFA être renforcé par le durcissement des règles concernant les lieux où se trouvent les équipes et les joueurs, par l’introduction d’un stockage à long terme des échantillons afin de permettre rétrospectivement l’identification de substances prohibées et par une augmentation du régime de tests lors des compétitions et en dehors de celles-ci, tout particulièrement en ce qui concerne l’EURO 2016.
En mettant en place un programme de tests reposant davantage sur les renseignements, l’UEFA accroît les effets dissuasifs sur les joueurs, les équipes et les clubs. De même, l’UEFA reconnaît le besoin supplémentaire d’une communication et d’une collaboration meilleures avec toutes les parties concernées dans la procédure de lutte contre le dopage. C’est dans cette intention que l’UEFA a noué une relation de travail formelle avec les organisations nationales antidopage (ONAD) afin de s’attaquer au dopage sous tous ses angles.
Jusqu’à ce jour, l’UEFA a signé onze de ces accords de collaboration avec des organisations nationales antidopage. Cette coopération permettra de mieux harmoniser la planification des tests, réduira les doublons dans les tests et facilitera le partage d’informations concernant le profil biologique des joueurs et les données pour identifier le dopage potentiel.
Cette approche préventive ne justifie pas seulement le souhait de l’UEFA de rester proche des équipes, des clubs et des joueurs avec à la fois les tests et l’éducation. Ces accords permettront également à l’UEFA de jouer un rôle déterminant pour inciter ses associations membres à s’engager aussi aux côtés des organisations nationales antidopage. Par conséquent, l’objectif ambitieux de signer des accords de collaboration avec la totalité des organisations nationales antidopage des 24 équipes qui participeront à l’EURO 2016 demeure une priorité pour cette saison, au même titre que le programme le plus vaste qui ait jamais été lancé avant un tour final.
Le programme antidopage de l’UEFA pour l’EURO 2016 garantit que tous les joueurs susceptibles d’être sélectionnés au sein des 24 équipes participantes seront soumis à des tests à partir du 1er janvier 2016, tandis que le tour final même verra des tests d’analyse perfectionnés être mis en œuvre dans chacun des 51 matches.
Dans ses compétitions, l’UEFA ne fait donc pas seulement de la prévention du fait de la mise en œuvre du passeport biologique de l’athlète de l’AMA d’une manière concertée et efficace, mais aussi en agissant en tant que catalyseur substantiel pour une approche à l’échelle européenne, afin de contribuer à protéger à tous les niveaux le football de la menace du dopage pour les générations à venir.