Présentation antidopage pour les jeunes
vendredi 28 mai 2010
Résumé de l'article
Les joueuses des huit équipes disputant le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA ont assisté à une présentation destinée à leur donner un récapitulatif sur la question de l'antidopage.
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"En cas de doute, demandez", c'est le message antidopage transmis par l'UEFA aux huit équipes disputant le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA dans l'Ancienne République yougoslave de Macédoine.
Chaque équipe a assisté à des séances d'une heure destinées à leur donner un récapitulatif complet sur la question de l'antidopage, dont les dangers pour la carrière et la santé du joueur de la consommation de substances interdites, qu'est-ce qui constitue une violation de l'antidopage, et comment les procédures antidopage sont mises en œuvre pour les joueurs impliqués dans des compétitions de l'UEFA.
Les présentations ont été menées lors de tous les tournois de jeunes de l'UEFA depuis 2005, le Dr Mogens Kreutzfeldt du Panel antidopage de l'UEFA et Richard Grisdale de l'unité antidopage de l'UEFA dirigeant les séances à Skopje.
Après une présentation générale, une vidéo a été diffusée aux joueuses et à leur encadrement, détaillant comment les procédures antidopage ont été appliquées lors de l'UEFA EURO 2008, le point de référence pour tous les tournois de l'UEFA futurs. Grisdale a ensuite parlé de l'importance de règles antidopage. "Nous essayons de garder ce sport propre, pour que vous sachiez que les équipes que vous affrontez ne trichent pas", a-t-il expliqué lors de la première présentation devant l'Écosse.
Lui et le Dr Kreutzfeldt sont néanmoins désireux de mettre l'accent sur le fait que très peu de joueurs attrapés pour avoir pris des substances interdites essaient en fait d'améliorer leurs performances. Les statistiques publiées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont montré que parmi les 78 échantillons positifs sur les 33 445 tests pratiqués dans le football mondial en 2008, seuls 7 % contenaient des stéroïdes anabolisants, tandis que 60 % contenaient des drogues récréatives.
Les joueurs risquent également une suspension en cas de prise de substances illicites que l'on trouve parfois dans les médicaments ou les compléments alimentaires. "Si vous avez un rhume, vous devez vérifier avant de prendre des médicaments", a déclaré le Dr Kreutzfeldt. "Il est peut-être bon de les prendre pour les gens normaux, mais pas pour vous car vous êtes des athlètes de haut niveau."
"Si votre test est positif, nous ne pouvons pas dire si vous avez pris du sirop pour la toux ou des gélules pour améliorer vos performances. Notre message est le suivant : vérifiez toujours avec votre médecin. Même si vous prenez des compléments alimentaires, vous pouvez avoir des problèmes. Il est facile de faire une erreur, mais vous aurez toujours une sanction."
"Si c'est dans votre corps, vous en êtes responsables", a ajouté Grisdale, mais alors que l'avertissement est clair, les présentations ont également souligné que l'anonymat est un facteur central dans les procédures antidopage, et que les joueurs sont informés de leurs droits ainsi que de leurs devoirs à chaque étape.
"Nous voulons faire en sorte que tout est effectué correctement", a annoncé le Dr Kreutzfeldt. "Ces séances transmettent ce message et elles sont un grand succès. Nous les avons maintenant menées devant des milliers de jeunes joueurs. Le retour a été positif de la part de toutes les équipes."
Ce fut certainement le cas parmi les joueuses de l'Écosse au gymnase Boris Trajkovski. "J'ai beaucoup appris sur différentes sortes de choses, tous les types de substances interdites que je ne connaissais peut-être pas", a affirmé la gardienne Lee Alexander. "C'est bon de connaître les tenants et les aboutissants de la prise de responsabilité et de savoir ce que l'on ingurgite si l'on a un rhume ou quelque chose de ce genre."
Sa coéquipière Chloe Fitzpatrick a également apprécié le discours. "Le médecin de notre équipe nous a tenu informées de ce qui nous est autorisé et interdit, donc nous savions la plupart des choses mais cela nous a donné plus d'informations", a-t-elle expliqué.