Nadia Nadim : de l'Afghanistan à l'EURO
mercredi 2 août 2017
Résumé de l'article
Réfugiée afghane au Danemark et aujourd'hui qualifiée pour les demi-finales de l'EURO féminin, Nadia Nadim, buteuse contre l'Allemagne en quarts, raconte son parcours.
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Le Danemark va disputer la demi-finale de l'EURO en partie grâce au but de son attaquante danoise Nadia Nadim contre l'Allemagne, sextuple tenante du titre, en quarts.
Il y a quelques années, elle était loin de penser que cela était possible. Enfant, elle n'avait pas le droit de jouer au foot et a dû fuir l'Afghanistan après l'exécution de son père. Direction le Danemark (sa famille pensait rallier le Royaume-Uni au départ).
Venir en aide aux enfants réfugiés
C'est dans un centre pour réfugiés qu'elle découvre le ballon rond. À 29 ans, elle dispute son troisième EURO féminin et sa deuxième demi-finale. En 2013, elle avait marqué son tir au but qui avait éliminé la France en quart de finale.
Sa vie en Afghanistan
"Ce n'était pas le meilleur endroit où passer son enfance. C'était une zone de guerre et mon père s'est fait tuer. On était en danger mais heureusement, on est partis pour le Danemark. On était en sécurité, on a pu avoir une seconde chance, on a pu construire nos vies. Je pense que j'ai bien saisi cette opportunité."
Son amour pour le football
"J'ai attrapé le virus du football dans un camp de réfugiés au Danemark parce que c'est la seule chose qu'on avait. Balle au pied, je ne pensais à rien d'autre. C'est génial et ça m'a beaucoup aidée. Cela m'a permis de rencontrer des enfants danois, peut-être que ça m'a permis d'apprendre la langue plus rapidement aussi."
Ses idoles
"On regardait des vidéos de David Beckham et on essayait d'imiter ses coups francs ou on scrutait le jeu du Brésilien Ronaldo. On jouait après l'école jusqu'à minuit quand ma mère nous obligeait à rentrer."
Représenter le Danemark
"Je suis vraiment fière de pouvoir le faire. Tout le monde n'est pas sélectionné et c'est énorme d'être choisie. J'adore jouer ces matches à pression. J'adore ça."