Entraîner les talents vers le titre en Youth League
mardi 18 avril 2017
Résumé de l'article
La phase finale de l'UEFA Youth League débute vendredi à Nyon. Répondant aux questions de "The Technician", la publication sur l'entraînement de l'UEFA, le responsable du développement du Chelsea FC Adi Viveash revient sur les victoires du club anglais en 2015 et 2016.
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En tant que chef de « l’équipe de développement » de Chelsea, Adi Viveash est le responsable des M23, le groupe de joueurs qui piaffe d’impatience à l’entrée de l’équipe première d’Antonio Conte. Pour The Technician, il décrit les défis auxquels font face ses jeunes joueurs et explique son rôle pour faire s’épanouir leur talent. Et rappelle avant tout les exploits de ses jeunes lors des tournois finaux 2015 et 2016 de la Youth League.
Qu’a apporté la Youth League à vos joueurs ?
Essentiellement, l’expérience qu’on peut acquérir d’un tournoi comme celui-ci. Si l’on considère Chelsea comme un modèle, les joueurs doivent montrer leur capacité à jouer contre des équipes internationales et à se confronter à différents styles, à différentes cultures et à différents systèmes. Je pense aussi que l’ambiance des matches a été une expérience très importante pour nos joueurs. La meilleure preuve est ce que cette expérience nous apporte. Le fait que nombre de ces joueurs ont maintenant intégré le football d’élite dans toute l’Europe, notamment depuis que nous avons remporté notre premier trophée dans cette compétition, montre qu’ils ont acquis ces compétences qu’ils ne possédaient probablement pas auparavant et qu’ils ont ajoutées à leur arsenal. On se mesure à des joueurs qu’on ne rencontre pas toutes les semaines dans son championnat national. Il s’agit d’un tout autre défi. C’est ce que nous voulons : qu’ils soient confrontés à des situations différentes très tôt.
Que ressent-on quand on voit un joueur comme Andreas Christensen percer et jouer dans une compétition internationale comme il l’a fait en Ligue des champions avec Borussia Mönchengladbach ?
Lorsqu’on travaille avec des joueurs de ce niveau et qu’on y met autant d’efforts personnels, le fait de les voir réaliser des performances au plus haut niveau nous remplit de fierté. Cinq mois après avoir joué et remporté la finale de la Youth League contre Shakhtar, Andreas Christensen était au marquage de Sergio Agüero lors du match contre Manchester City en Ligue des champions, quelle meilleure preuve ? Il y a des garçons qui gravitent dorénavant autour de la première équipe, comme Ruben Loftus-Cheek et Dominic Solanke, qui ont aussi joué pour Chelsea en Ligue des champions. C’est pour moi une grande fierté que d’avoir un peu contribué à leur réussite.
Depuis combien d’années êtes-vous actif dans le secteur junior de Chelsea ?
Je suis ici depuis neuf ans et j’ai pu observer une grande évolution chez les joueurs et, bien sûr, chez moi-même. J’ai commencé à travailler avec les M12, et, depuis, j’ai exercé différentes fonctions, notamment celle d’entraîneur des M16 et, durant trois ans, celle d’entraîneur principal des M18. Depuis trois ans, je suis responsable de la catégorie d’âge la plus élevée de l’académie, renommée « équipe de développement » cette saison, et, dans le cadre de ma fonction, j’ai également entraîné l’équipe des M19 lors des deux victoires du club en Youth League.
Dans votre académie, y a-t-il des entraîneurs spécialisés dans différentes catégories d’âge ? Comment est désigné l’entraîneur d’une catégorie d’âge spécifique ?
Cette décision est prise par le directeur de l’académie. Il y a deux entraîneurs par catégorie d’âge et les désignations dépendent des compétences et de la réussite concernant tous les aspects du métier : pas seulement lors des tournois, mais également durant le travail quotidien et la planification. Si l’on vous juge assez bon et assez compétent, on peut progresser à travers les catégories d’âge. Dans mon cas, mes résultats ont été relativement satisfaisants, et j’en conclus que j’ai les compétences requises au plus haut niveau de l’académie. C’est le niveau auquel je suis arrivé, mais pour y parvenir, il faut faire du bon travail chaque jour et montrer qu’on remplit les exigences d’un club aussi grand en amenant des joueurs dans la première équipe.
En quoi l’entraînement est-il différent selon les catégories d’âge à Chelsea ?
Jusqu’aux M11, les joueurs jouent à 9 contre 9 ou à 7 contre 7 et dès les M12, ils passent au football à onze. En général, le niveau d’information que l’on peut donner aux joueurs et qu’ils peuvent assimiler est très différent. Dans les catégories juniors, on travaille beaucoup sur les bases, car elles sont très importantes pour progresser. Généralement, il n’y a pas beaucoup de passage des joueurs d’une catégorie d’âge à l’autre. Il s’agit davantage de travailler sur le positionnement sur le terrain, etc., parce qu’ils sont encore en croissance.
Selon le programme mis en place à Chelsea, à partir des M13, les joueurs sont mis à disposition un jour par semaine par leur école pour s’entraîner et poursuivre leur scolarité ici. On met l’accent sur cet aspect à un âge plus précoce que lorsque j’ai commencé. Pour les M16, l’enseignement et l’entraînement sont à temps plein, de sorte que les jeunes s’entraînent tous les jours. On les gère comme une équipe junior. Et les M18 s’entraînent comme les joueurs de l’équipe première. Ils ont deux séances d’entraînement quotidiennes, une le matin et l’autre l’après-midi. Ils font de la musculation et suivent des programmes individuels. Ils développent les aspects de leur jeu qui doivent être améliorés. Ils suivent une formation de football et des programmes en dehors du centre, et certains d’entre eux passent le baccalauréat.
La principale différence entre les M18 et les M23 est que les M18 jouent régulièrement le samedi : ils s’entraînent donc du lundi au vendredi et jouent le samedi. Dans notre catégorie d’âge, nous pouvons jouer le vendredi, le samedi, le dimanche ou le lundi. Par conséquent, il faut prévoir différents programmes et être un peu plus flexible dans notre travail quotidien. Et parce que nous sommes le groupe le plus proche de l’équipe première, nous devons nous rapprocher le plus possible du jeu réel. Ce sont les défis à relever et les compétences qu’il faut développer en tant qu’entraîneur tout au long des années pour être en mesure de travailler à ce niveau. J’y suis arrivé. L’acquisition de ces compétences et mes 20 ans d’expérience en tant qu’ancien joueur me permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans les vestiaires et de mieux traiter d’éventuels problèmes avec certains joueurs.
Pouvez-vous nous parler des sciences du sport ? Vous aident-elles dans votre planification ?
Nous travaillons avec un système GPS : chaque séance d’entraînement est donc supervisée. Les joueurs portent des ceintures cardio et ce système joue un grand rôle dans notre planification. Nous produisons un rapport quotidien et nous l’examinons chaque jour avant d’établir notre planning pour le lendemain. Nous pouvons regarder de plus près certains domaines avec les joueurs – nous les ciblons en identifiant soit une surcharge, auquel cas nous devons leur permettre de baisser leur rythme et de se reposer, soit la nécessité d’augmenter la cadence chez certains. Nous utilisons également ce système lors de tous nos matches afin de pouvoir faire des comparaisons avec les joueurs de l’équipe première, avec les joueurs des années précédentes dans cette catégorie d’âge et avec les joueurs des équipes adverses.
Ce système joue un rôle important dans notre programme : il aide les joueurs et ils s’y intéressent beaucoup. Ils en font tous l’apprentissage. Nous avons d’ailleurs deux préparateurs physiques dans cette catégorie d’âge, qui viennent voir régulièrement les joueurs, discutent avec eux, s’occupent d’eux et leur expliquent ce qu’ils recherchent quand ils examinent les données. Il est important que les joueurs connaissent leur corps et ce qu’il en est lorsqu’ils poussent leur organisme à la limite.
À quel âge précis vos jeunes commencent-ils à utiliser les équipements GPS ?
Les M13 et les M14 l’ont essayé. Ils l’ont parfois utilisé et consulté lors des séances d’entraînement le soir. Dans la catégorie des M15, ils l’ont utilisé lors de certains matches. Dans les catégories des M16, des M18 et des M23, nous consultons ces données tous les jours.
Si l’on examine des facteurs tels que le travail scolaire, l’alimentation et le sommeil, quelles mesures prenez-vous pour garantir le bien-être de vos joueurs ?
Tous ces paramètres sont vérifiés. Des contrôles sont effectués le matin. Les physios parlent aux joueurs et, si nous détectons ou observons quelque chose, nous veillons à garder la maîtrise. Comme nous travaillons dur tous les jours, il est facile de voir si quelqu’un a des difficultés ou s’il éprouve un peu de fatigue. Mais, d’habitude, les données et la communication avec les joueurs suffisent. Nous avons de très bonnes relations ouvertes avec les joueurs. C’est une communication dans les deux sens. Si quelqu’un décèle quelque chose, des stratégies sont en place pour aider la personne qui souffre d’une maladie, d’une blessure ou d’un facteur personnel hors du terrain. Nous disposons d’une très bonne structure ici et deux membres du personnel sont en charge de ce département à plein temps.
Vous avez évoqué la scolarisation des joueurs. Pourriez-vous développer ce sujet ?
Des enseignants d’une école d’une ville voisine, Epsom, se déplacent ici et proposent aux joueurs un enseignement individuel ou en groupe à partir de la catégorie des M13. Nous collaborons également avec une école située juste à côté, la Parkside School à Cobham, où les M16 se rendent certains jours de la semaine pour leur formation scolaire. Nous disposons donc d’un important programme scolaire au sein de notre académie.
Est-il difficile de garder les jeunes concentrés sur leur travail scolaire alors qu’ils rêvent de devenir des footballeurs professionnels ?
Je connais des joueurs ambitieux, mais les résultats scolaires sont très importants pour eux ici. Les dirigeants de l’académie suivent les résultats des examens avec attention et veillent à ce que les garçons reçoivent tout le soutien nécessaire de la part des entraîneurs et du personnel afin qu’ils réussissent le mieux possible. De nos jours, l’accent est davantage mis, dans la société en général, sur un bon parcours scolaire, sans oublier le fait que le football est un secteur précaire et qu’il y a beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Ils doivent donc tout faire pour avoir un plan de secours.
On entend dire que les jeunes ont la vie facile par rapport à ce que vous avez vécu. Mais quels sont leurs défis aujourd’hui par rapport à ceux d’il y a 20 ou 30 ans ?
Avec les médias sociaux, ils ne disposent pas juste d’un entraîneur ou d’un entraîneur assistant qui analysent leurs performances : ils ont autant d’entraîneurs que de supporters qui suivent leurs matches sur les réseaux sociaux et qui commentent leurs matches. Chaque rencontre est filmée et la majorité des matches est diffusée en direct. Ils disposent donc d’un public mondial, qui critique tout ce qu’ils font. À notre époque, il y avait les obstacles liés aux finances, mais pas dans la même mesure qu’aujourd’hui. Les influences extérieures au jeu constituent toujours un écueil important et les risques de dérive existent. Mais ils sont confrontés à un problème moral majeur en raison de leur exposition partout dans le monde. Ils ne peuvent se cacher nulle part. On n’a pas une minute pour soi lorsqu’on est un jeune joueur aujourd’hui. Certains favorisent cette exposition, alors que d’autres la subissent.
Gérer cette attention massive tout en traversant ce stade de leur développement est difficile pour certains joueurs et ils ont besoin de beaucoup d’aide dans ces domaines. Je pense que le plus grand problème auquel sera confronté le football au cours de la prochaine décennie sera celui des influences extérieures, à savoir de l’entourage de ces talents de haut niveau qui commence à prendre le dessus, comme dans le football américain, où l’arrière quart (quarter back) devient un personnage de premier plan. Regardez Tom Brady : c’est incroyable tout le tapage médiatique qui est fait à son propos, mais les joueurs sont capables de gérer cela. Ces jeunes talents ont de nombreuses personnes qui les accompagnent en dehors du terrain : pas uniquement des agents, mais également du personnel de soutien, et il faut veiller à ce que ces jeunes soient bien informés en permanence. C’est un grand défi auxquels ils sont confrontés.
Quelles qualités en particulier cherchez-vous chez un jeune joueur à Chelsea ? À quoi un jeune de 16 ans doit-il veiller pour jouer au plus haut niveau ?
Quand un jeune a 16 ans ici, il a passé huit ans à l’académie. Par conséquent, les décideurs ont une idée assez précise sur lui. On cherche des personnalités et des caractères différents en fonction des postes. ll y a les aspects habituels. Le joueur réalise-t-il de belles accélérations ? Est-il puissant ? Est-il technique ? Et tout cela n’a rien à voir avec la taille. Le joueur ne doit pas mesurer impérativement 2 mètres, il peut mesurer 1,65 mètre. Mais peut-il faire preuve d’explosivité ? Peut-il faire un tacle ? Sait-il faire un tacle ? Peut-il deviner une passe ? Fait-il preuve de courage sous un pressing intense ? Comment est-il sur le plan défensif ? Comment se conduit-il en dehors du terrain ? Respecte-t-il les consignes tactiques ? Il y a de nombreux facteurs. Se comporte-t-il bien au sein du groupe ? Quelle est sa personnalité ? Quelle est sa vie de famille ? Nous travaillons beaucoup sur ces aspects et nous connaissons beaucoup de choses sur lui depuis son très jeune âge, mais ce sont ces caractéristiques que nous recherchons.
Y a-t-il chez lui une possibilité de croissance ?
Pas en termes de taille, mais en tant que joueur. Y a-t-il encore un potentiel en lui et quelles sont les difficultés qu’il faudra aplanir ? Ces joueurs sont manifestement jeunes et, pour leur permettre de jouer au plus haut niveau, il faut se demander s’ils désirent franchir cette étape supplémentaire. Je dirais que la plupart des grands joueurs dans le monde sont non conformistes. Il y a une légère différence chez eux, une volonté d’acier. Cette aptitude est différente d’un joueur à l’autre mais si on décèle cette qualité, il vaut la peine de s’appuyer sur elle chaque jour pour aider les joueurs à développer les autres aspects qui ne sont pas innés.
À quel âge commencent-ils à s’entraîner avec Chelsea ?
Comme le club dispose maintenant d’un groupe d’entraînement pour les M7, les enfants viennent dans nos centres de développement de Londres dès l’âge de six ans. Les entraîneurs travaillent avec les M7 et identifient les enfants qui ont les aptitudes pour progresser. Ceux-ci rejoignent ensuite les M8 de Chelsea et leur nombre est réduit à un groupe qui commencera le programme des M9 (soit trois soirs d’entraînement par semaine et un match le dimanche).
Quand commencent-ils à disputer une compétition de football ?
Les joueurs ne disputent pas de championnats compétitifs avant l’âge de 18 ans, mais ils jouent dans beaucoup de tournois. Ils se déplacent à l’étranger pour des tournois dès l’âge de neuf ans et, dorénavant, les M12 disputent également des coupes de Premier League contre d’autres académies en Angleterre. Les M16 jouent des matches amicaux ainsi que le tournoi de la Premier League.
Quelle est l’importance des périodes de prêt à l’étranger pour les jeunes joueurs de Chelsea ?
Il est essentiel que les joueurs partent et acquièrent une expérience du football d’élite. S’ils sont suffisamment bons, ils devraient partir dès qu’ils le peuvent. Il semble à présent que les joueurs titulaires de la Premier League soient de plus en plus âgés. On cherche des jeunes de 21 ou 22 ans dans certains cas. Les jeunes doivent jouer au niveau élite pour savoir ce que signifient les trois points de la victoire. Cela passe par l’apprentissage de la victoire et de la défaite dans des matches compétitifs et par le fait de disputer des rencontres contre des joueurs physiques ayant 14 ou 15 ans de plus.
Travaillez-vous étroitement avec Antonio Conte et le personnel technique de la première équipe en leur fournissant des informations sur les joueurs de l’académie ?
Évidemment, l’entraîneur a assisté à un grand nombre de nos matches et nous nous entraînons parfois avec l’équipe première lorsque nous disputons des matches d’entraînement à 11 contre 11 avec certains de leurs joueurs. Il garde un œil sur le prochain groupe de joueurs et s’intéresse de près à des joueurs prêtés comme Andreas Christensen et Tammy Abraham, Kasey Palmer, Charlie Colkett. Plusieurs joueurs des M23 sont actuellement prêtés à des clubs et deux jouent dans l’équipe première. Par conséquent, il suit de près leur évolution ainsi que le développement des joueurs plus jeunes de mon groupe. Il veut les connaître et en a rencontré plusieurs dans le cadre de son programme d’avant-saison cette année. Il cherche à découvrir leurs principales caractéristiques. Il s’intéresse en général à ce que nous essayons de réaliser et il pose des questions très intéressantes sur notre travail et nous en faisons de même par rapport au sien.
Dans quelle mesure est-il difficile de gérer les attentes et les déceptions des jeunes joueurs ?
C’est une partie importante de notre travail. Pour moi, on a besoin d’expérience pour pouvoir s’acquitter de cette tâche correctement. On doit avoir une bonne vision générale. Si on a connu des situations similaires, on peut comprendre ce qu’ils ressentent. Il convient de savoir quels joueurs utiliser, de mettre à profit les différentes compétences dont on dispose et de résoudre des défis dans plusieurs domaines. Parfois, les joueurs viennent juste pour discuter avec vous parce qu’ils ont besoin d’un peu de réconfort et de sentir votre soutien ; d’autres fois, il faut leur dire des choses qu’ils n’ont pas envie d’entendre.
Gérer les attentes à ce niveau est une des choses les plus difficiles parce que certains d’entre eux font partie des meilleurs jeunes joueurs du monde et, parfois, ils considèrent que leur progression est bloquée par des joueurs plus âgés de classe mondiale. Cet aspect peut être difficile à comprendre. Mais, une fois encore, c’est un domaine où je suis particulièrement à l’aise en raison des nombreuses années que j’ai passées dans le football et des situations que j’ai traversées personnellement. Plus grande est l’expérience personnelle, plus on aura de facilité pour être très honnête et ouvert avec les joueurs. Ma façon de faire consiste à me comporter de la même manière avec tous les joueurs. Il s’agit de toujours mettre les joueurs au premier plan, de traiter chaque cas individuellement et d’être très honnête avec eux. Je ne leur dis pas ce qu’ils veulent entendre, mais ce qu’ils doivent entendre. Parfois, cela les aide ; parfois, ils s’en vont et réfléchissent ; et, parfois, ils expriment un avis différent à ce sujet, et il n’y a rien de mal à cela. Je leur dis que nous avons chacun notre opinion. Il est très important qu’ils soient libres de s’exprimer et nous les encourageons à le faire. Nous privilégions une relation bilatérale et ouverte, et cette faculté des joueurs de communiquer avec nous est le résultat d’une relation de confiance construite au fil des années.
Une génération dorée
Depuis 2014-15 et l'arrivée d'Adi Viveash à la tête de l'équipe de développement de Chelsea, es joueurs suivants de l'académie ont accédé à l'équipe première
Dominic Solanke Attaquant
Andreas Christensen Défenseur (en prêt à Borussia Mönchengladbach)
Ruben Loftus-Cheek Milieu
Isaiah Brown Ailier (en prêt à Huddersfield Town)
Jake Clarke-Salter Défenseur (en prêt à Bristol Rovers)
Fikayo Tomori Défenseur (en prêt à Brighton & Hove Albion)
Tammy Abraham Attaquant (en prêt à Bristol City)
Ola Aina Défenseur