Le marathon de Paris a commencé

La victoire dans le Classique (3-2) n'est que la première étape d'un vrai marathon dans lequel le Paris Saint-Germain s'est lancé en ce début avril.

Revenu deux fois au score, le champion de France a remporté une septième victoire de rang dans le duel toujours très attendu qui l'oppose à l'Olympique de Marseille, mais ce n'est que le début d'un long parcours pour les joueurs de Laurent Blanc, qui peuvent encore remporter quatre trophées cette saison.

Conséquence de cette omniprésence sur les différents tableaux, les matches s'enchaînent. Et plus on se rapproche de mai, plus on joue gros. Dès mercredi, il faudra se tourner vers la Coupe de France avec une demi-finale contre le l'AS Saint-Étienne. Pas le temps de souffler et ce sera samedi la finale de la Coupe de la Ligue contre le SC Bastia au Stade de France puis les quarts de finale aller de l'UEFA Champions League contre le FC Barcelona, le 15 avril, pour boucler dix jours aussi fous que passionnants.

Un bref retour au Championnat et dans le Sud, à Nice, puis instant de vérité en quarts retour de Champions League pour une place dans le dernier carré au Camp Nou. "C'est très chargé", reconnaît Blanc, qui n'a jamais caché non plus que son équipe est taillée pour courir plusieurs lièvres à la fois.

Dans ces conditions, les blessures, hier, dans un Vélodrome à l'affluence record (65 148 spectateurs), de David Luiz et Thiago Motta étaient perçues comme le couac d'une grande soirée. "Le seul point négatif de cette soirée c’est la blessure de deux de nos joueurs, car on attaque une période très dense", regrettait Blanc. "On perd deux joueurs sur blessure, c’est désolant et cela constitue le bémol de cette soirée", ajoutait l'auteur du premier but parisien, Blaise Matuidi.

"Nous allons maintenant jouer deux matches de Coupe décisifs", ajoute le milieu de terrain Javier Pastore, "l’équipe est en forme, j’espère que l’on va continuer comme cela." Il est vrai que depuis la qualification dans la prolongation sur le terrain du Chelsea FC, Paris regorge de confiance et rien ne semble pouvoir enrayer la machine des doubles champions de France peut-être lancés vers le panthéon du football français.