Lampard, "nerveux" puis heureux
lundi 2 février 2015
Résumé de l'article
Frank Lampard se dit satisfait d'un retour chargé d'émotion à Stamford Bridge avec City et de l'accueil réservé par le public.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Frank Lampard n'a pas caché sa nervosité à l'approche d'un retour chargé d'émotion dans son ancien club Chelsea FC ce week-end à l'occasion de la venue à Stamford Bridge de Manchester City FC (1-1).
L'ancien milieu de terrain de l'Angleterre a joué 13 saisons à Stamford Bridge et y a remporté de nombreux trophées, devenant même le meilleur buteur de l'histoire du club avant de tenter une nouvelle expérience du côté de City l'été dernier. Grâce à lui, ses nouvelles couleurs avait sauvé un point lors de la venue de Chelsea en septembre, mais la rencontre de samedi marquait son premier retour dans un stade où il s'est forgé la réputation d'être l'un des meilleurs milieux de terrain du monde.
"J'étais nerveux, simplement parce que c'était très différent", a-t-il expliqué. "Jouer ici, mais dans l'équipe adverse, et avoir déjà fait couler beaucoup d'encre avant le match : j'ai senti que l'attention était sur moi, alors que le véritable enjeu restait le match. C'était angoissant, mais je suis satisfait de la manière dont ça s'est passé."
Lampard a reçu un accueil chaleureux de ses anciens supporters et s'en est réjoui, malgré l'égalisation par David Silva après l'ouverture de Loïc Rémy. "C'était charmant de recevoir un tel accueil du public. J'ai vraiment apprécié, après toutes ces années passées ici. J'ai de la chance d'avoir été accueilli de cette manière. Les supporters de Man City m'ont encouragé pendant l'échauffement, à la fin du match ce fut au tour du public de Chelsea de le faire et c'était important pour moi."
Malgré le résultat, Lampard est convaincu que les siens peuvent encore rivaliser pour le titre. "Tout reste possible – il y a encore beaucoup de points à gagner," a-t-il affirmé. "Ce match nul nous permet de rester dans la course. En cas de défaite, d'aucuns n'auraient pas hésité à affirmer que c'était fini pour nous."