Le programme Antidopage prouve son efficacité
lundi 15 septembre 2014
Résumé de l'article
Alliant tests de dépistage et formation, le programme Antidopage de l'UEFA protège les compétitions européennes du fléau du dopage.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Alors que débutent la phase de groupes de l'UEFA Champions League et de l'UEFA Europa League, tout comme les éliminatoires de l'UEFA EURO 2016, le programme Antidopage de l'UEFA allie dépistage et formation pour protéger les compétitions européennes de clubs et d'équipes nationales contre le fléau du dopage.
La saison passée, l'UEFA a collecté 2 198 échantillons (1 860 urinaires et 338 sanguins) dans l'ensemble de ses compétitions, dont 1 698 (1 360 urinaires et 338 sanguins) en Champions League et en Europa League. Concernant la Champions League, les échantillons ont été collectés à la fois lors des compétitions et en dehors. Aucun cas positif n'a été détecté dans ces compétitions. Dans les autres compétitions, l'UEFA a collecté 500 échantillons d'urine.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a publié ses résultats à l'échelle mondiale pour l'année 2013. Ils démontrent le rôle majeur que joue l'UEFA dans la lutte contre le dopage. Comme en 2012, les statistiques des tests ont été compilées entièrement au sein du Système d'administration et de gestion antidopage (ADAMS), un instrument de gestion en ligne dans lequel tous les laboratoires accrédités par l'AMA entrent leurs résultats positifs et négatifs.
Voici les principales statistiques concernant les tests de dépistage effectués en 2013 :
• 269 878 tests ont été pratiqués à l'échelle mondiale.
• Le football est le sport dans lequel le plus de tests ont été effectués (28 002).
• L'UEFA a effectué plus de tests (1 932) que n'importe quelle autre organisation régionale du sport, et seules quatre fédérations sportives internationales en ont pratiqué davantage.
• Le taux des résultats d'analyse anormaux dans le football (0,48 %) fait partie des plus faible dans l'ensemble des sports. Il est toutefois important de noter que le nombre des violations avérées des règlements antidopage est plus faible que le nombre de résultats d'analyse anormaux. Cela s'explique par le fait que les résultats d'analyse anormaux font l'objet d'une procédure de vérification pour déterminer, par exemple, si le joueur possède une autorisation thérapeutique (AUT) pour la substance détectée.
• Parmi les 1 932 tests pratiqués par l'UEFA, trois résultats d'analyse anormaux ont été relevés, soit 0,16 %. Après investigation, un seul de ces trois cas a été confirmé comme une violation des règles antidopage (utilisation de cocaïne ayant entraîné 18 mois de suspension chez un joueur de futsal).
Au total, l'UEFA a effectué 1 932 tests en 2013, dont 1 846 tests urinaires (1 373 en compétition et 473 en dehors) ainsi que 86 tests sanguins (36 en compétition et 50 en dehors). Des analyses complémentaires ont été conduites sur un grand nombre de ces échantillons : 616 ont été testés pour l'EPO, 39 ont subi l'analyse GC/C/IRMS (pour détecter le dopage par stéroïdes) et 10 ont été testés pour le hGH (hormone de croissance).
Les statistiques sur les tests sont disponibles en intégralité ici.
Le programme Antidopage de l'UEFA ne serait pas possible sans l'aide de ses Officiers de contrôle antidopage (OCA), les 45 médecins provenant de 24 pays différents qui effectuent les contrôles antidopage dans le cadre des compétitions de l'UEFA.
Fin juin, l'UEFA a organisé un séminaire pour les 20 candidats (provenant de 12 pays différents) qui débutaient la formation pour rejoindre le panel OCA de l'UEFA. Ils ont passé deux jours au siège social de l'UEFA à Nyon, où ils ont participé à une série d'interventions de la part des employés du département Antidopage de l'UEFA et d'OCA expérimentés. Les candidats ont ensuite passé des tests pratiques et des examens écrits. Les candidats reçus vont désormais participer à la deuxième phase de la formation, qui consiste notamment à assister un OCA expérimenté lors d'un match UEFA, puis à effectuer eux-mêmes un contrôle antidopage sous la supervision d'un OCA. Les candidats qui franchiront cette seconde phase intègreront les 45 OCA de l'UEFA et pourront effectuer des tests dans l'ensemble de l'Europe.
Les OCA ont participé à leur propre séminaire fin juillet : organisé sur deux jours à Genève, il comportait des exposés, des discussions, des séances pratiques ainsi qu'un examen écrit. L'objectif est d'assurer que le travail des OCA de l'UEFA réponde aux normes les plus exigeantes, car les tests qu'ils pratiquent contribuent à faire du programme antidopage de l'UEFA l'un des meilleurs du monde sportif.
Au cours de l'été, les membres du département Antidopage de l'UEFA ont animé des formations auprès de chaque équipe participant aux championnats juniors de l'UEFA. Ces séances, auxquelles participaient un interprète, ont permis de sensibiliser les jeunes joueurs sur le règlement antidopage, les risques auxquels ils sont confrontés en cas de dépistage positif, ainsi que les dangers du dopage pour leur santé. L'UEFA a en outre distribué 25 000 brochures en sept langues différentes à tous les participants des compétitions de l'UEFA organisées cette saison.