L'Angleterre diminuée pour affronter l'Espagne
jeudi 11 juillet 2013
Résumé de l'article
L'Espagne et l'Angleterre ont l'habitude de se rencontrer en éliminatoires ces dernières années mais les voici face à face, vendredi, en phase finale.
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L'Espagne et l'Angleterre ont l'habitude de se rencontrer en éliminatoires ces dernières années mais les voici face à face, vendredi, en phase finale dans le championnat d'Europe féminin de l'UEFA.
Avec une préparation perturbée par les blessures, l'Angleterre devra aussi se passer de son arrière centrale Sophie Bradley. Cependant, la sélectionneuse Hope Powell affirme que les vices championne en titre abordent cette rencontre détendue. Dans le même temps, l'Espagne va tenter de trouver rapidement ses marques après 16 ans d'absence en phase finale.
Hope Powell, sélectionneuse de l'Angleterre
Cela fait 11 jours que nous sommes là et la préparation s'est bien déroulée alors que nous sommes très pressés de nous retrouver sur le terrain. Nous avons disputé ce match et contre la Suède (en préparation) jeudi dernier et ensuite nous avons disputé un petit match à huis clos. Cela s'est passé relativement vite. On a énormément travaillé sur la pelouse, on a analysé nos adversaires et on sait aussi un peu détendues.
Si les premiers matches de ce premier tour et bien peu de tension. Si vous avez vu la rencontre entre le Danemark et la Suède, les joueuses étaient assez nerveuses. Cela fait longtemps que nous attendons ce tournoi. En fait, depuis que nous sommes qualifiées. C'est un match pour lequel les deux équipes ont à cœur de bien faire.
Sur l'équipe
Kelly Smith, Casey Stoney, Stephanie Houghton et Karen Carney Sont de retour de blessure. Smith connaît un problème au tibia. Elle ne s'est pas entraînée jeudi. Cependant, la seule absente sur sera l'arrière central Bradley en raison d'une blessure à une cheville.
Ignacio Quereda, sélectionneur de l'Espagne
Je suis très optimiste, et très pressé de me retrouver à ce match de vendredi contre l'Angleterre. Pendant le match, on va essayer de s'opposer comme on le pourra à leur puissance physique. On sait que c'est l'une de leurs armes.
La différence, par rapport à la dernière fois que nous avons participé (en 1997) est assez importante. À cette époque, l'Espagne n'avait que 6000 licenciées et maintenant nous en sommes à 28 000. Le football n'était pas aussi développé qu'il est aujourd'hui. Peut-être que l'Espagne manquait à l'époque d'une certaine culture du football féminin par rapport à certains pays. On va voir maintenant si cette différence s'est quelque peu estompée. Pour nous, c'est déjà une victoire d'être ici. Et nous sommes bien conscients que nous sommes à la traîne par rapport à certains pays.
Je suis sûr que le stade sera rempli parce que la Suède est un pays qui vibre pour le football féminin. Et ce tournoi est populaire dans tout le pays. Nos joueuses sont habituées à ce genre de match. Il leur arrive de jouer devant 9000 ou 10 000 personnes je pense pas que cela aura aura une grande influence sur le cours de la rencontre
Sur l'équipe
Pour le premier match de l'Espagne en phase finale depuis 1997, alors qu'il était déjà sélectionneur, Quereda dispose d'un effectif au complet.
Le saviez-vous ?
Quereda (en poste depuis 1988) et Powell (1998) sont les deux sélectionneurs les plus anciennement nommés devant Silvia Neid, leur homologue allemande, qui est en poste depuis 2005.