Todua et la Russie motivées
jeudi 6 juin 2013
Résumé de l'article
Héroïne de la finale de l'EURO féminin M21 2005 face à la France, Elvira Todua se prépare à retrouver la même nation à l'UEFA EURO féminin 2013.
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Héroïne de la finale du Championnat d'Europe féminin des moins de 21 ans de l'UEFA 2005 face à la France, Elvira Todua se prépare à retrouver la même nation pour son premier match du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA 2013.
La Russie, qui affrontera également l'Angleterre et l'Espagne dans le Groupe C, n'a encore jamais franchi la phase de groupes en trois tentatives. Mais cela pourrait bien changer sous la coupe de Sergey Lavrentiev, qui a su instaurer une atmosphère à la fois rigoureuse et familiale.
UEFA.com : Qu'est-ce que cela représente pour vous de disputer la phase finale ?
Elvira Todua : Ma carrière a été remplie de péripéties comme on dit. En barrages, nous sommes tombées contre une équipe très forte, l'Autriche, avec deux matches très difficiles. Nous avons donc de quoi être heureuses. On voulait y arriver, nous y voilà. Avec un peu de réussite peut-être, mais il faut savoir forcer la chance.
Pour nous, il ne s'agit pas de l'EURO de la dernière chance, mais d'une opportunité pour les joueuses qui ont remporté le Championnat d'Europe M19 en 2005. Car ce sont elles qui forment aujourd'hui l'ossature de cette équipe. Plus tard, les jeunes joueuses leur mettront la pression. Nous voulons prouver à tout le monde que la Russie n'est pas là pour faire de la figuration.
UEFA.com : Pouvez-vous nous décrire cette ossature ?
Todua: La progression de l’équipe ne doit rien au hasard. Dans l’effectif, il y a sept ou huit joueuses, je n’ai pas compté exactement, qui jouent ensemble depuis 2003 environ. Nous avons bâti une relation de compréhension très poussée. Chacune connaît les bonnes et mauvaises habitudes des autres, leurs goûts, leur style de vie et leur comportement. Nous jouons pour des clubs différents mais nous sommes toutes au service de l’équipe nationale
UEFA.com: En 2009, la Russie a été éliminée en phase de groupes. Quelles leçons en avez-vous tirées ?
Todua : Celles qui y étaient ont réalisé qu'il n'y avait pas de petite équipe dans le top 12 et qu'il fallait toujours être à 100 %. Cela s'est mal goupillé pour nous pour plusieurs raisons.
UEFA.com : Comment décririez-vous Lavrentiev?
Todua : Ça vous fera peut-être sourire, mais il est très gentil et compréhensif. En même temps, il pratique une politique de la carotte et du bâton, comme on dit. J’y suis favorable. Il nous comprend, il comprend le football et il sait ce que nous voulons. Et nous comprenons ce qu’il veut. Une équipe, c’est un peu comme une famille. Lui, il joue le rôle du père qui connaît les règles et qui les inculque.