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Paris, le premier d'une série ?

Le Paris Saint-Germain FC a atteint son objectif de la saison en remportant le titre de champion de France, dimanche soir. Une première étape...

Jérémy Ménez fête le but de la victoire à Lyon avec Mamadou Sakho
Jérémy Ménez fête le but de la victoire à Lyon avec Mamadou Sakho ©AFP/Getty Images

Le Paris Saint-Germain FC a atteint son objectif de la saison en remportant le titre de champion de France, dimanche soir. Une première étape...

C'est rien de dire que les années se suivent sans se ressembler au sommet de la Ligue 1 française. Depuis l'ère historique de domination de l'Olympique Lyonnais avec sept titres entre 2002 et 2008, les amateurs de ballon rond en France, avaient vu jusqu'à dimanche quatre champions différents défiler. Avec la victoire parisienne 1-0, dimanche soir à Gerland, en voilà un cinquième.

Changement de tête mais aussi changement total de physionomie puisque c'est un club surpuissant qui a succédé à l'épatante fraîcheur du Montpellier Hérault SC qui remportait il y a un an, dans une certaine confusion à Auxerre, le premier titre de son histoire, trois ans après sa montée. Club à la plus grande ancienneté en Ligue 1 (1974/75), vice-champion en 2012, Paris était en quelque sorte programmé pour en arriver là, avec ses stars à la pelle, Zlatan Ibrahimović, Ezequiel Lavezzi, David Beckham, Thiago Silva..., et son entraîneur, Carlo Ancelotti, déjà vainqueur en Serie A, en Premier League et en UEFA Champions League.

 Il reste que c'est le premier titre de ce PSG nouvelle gouvernance, qui a déjà fait quelques étincelles en atteignant les quarts de finale de l'UEFA Champions League. Et à en croire les nouveaux rois de France, ce n'est que le début.

"C'est quelque chose de magnifique, on a souffert", notait le gardien Salvatore Sirigu. "C'est la victoire de tout le monde. On savait qu'on était proche de ce titre et c'est là que ça devient difficile. Maintenant, il faut montrer notre joie. C'est le premier titre de ce groupe. C'est une première depuis 19 ans pour Paris. Je pense que ça va rester dans l'histoire. Ce n'est que le début de notre domination."

Pour Ancelotti, "il y a une grande équipe qui se construit" à Paris, que le technicien italien en fasse partie ou non l'année prochaine, ce qui reste à déterminer. "Maintenant on va continuer." "Le travail pour l'année prochaine commence maintenant", ajoutait le président Nasser El-Khelaifi, avant de préciser qu'il y aurait auparavant une belle fête, place du Trocadéro, face à la tour Eiffel, pour la remise d'Hexagoal, le trophée de la Ligue 1, ce soir.

Sur la pelouse de Gerland, dès dimanche soir, on a vu aussi de belles scènes de liesse, notamment avec les Français de l'effectif et les larmes de joie de Mamadou Sakho, le natif de Paris, et Christophe Jallet. Ancelotti, malgré tout ce qu'il a pu connaître sur le terrain ou sur le banc, avait lui aussi le regard embué.

Enfin, avec, à deux journées de la fin, la meilleure attaque, la meilleure défense, le meilleur buteur (Ibrahimović, qui peut encore atteindre les 30 buts de Jean-Pierre Papin), le troisième titre de Paris ne souffre aucune discussion et c'est aussi pour cela qu'il pourrait constituer la porte d'entrée d'une belle série.

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