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Van Persie canonne tous azimuts à Arsenal

Désormais à égalité avec Thierry Henry au panthéon des Gunners avec 34 buts en une année calendaire, le néerlandais peut encore battre des records.

Robin van Persie est sur les traces du record d'Alan Shearer
Robin van Persie est sur les traces du record d'Alan Shearer ©Getty Images

En marquant contre le Birmingham City FC au Nouvel An dernier, Robin van Persie pouvait souffler : il démarrait bien l'année, et sortait de 90 minutes pleines sans blessure. Soit la moitié, en un match, de ce qu'il avait joué en quatre mois depuis sa blessure à la cheville contre le Blackburn Rovers FC, au mois d'août précédent.

Les blessures, un leitmotiv malheureux dans le parcours de Van Persie. Elles ont limité le joueur de 26 ans, entre autres, à ne jouer "que" 173 matches de championnat en sept saisons et demi à Arsenal. La pire de la série : une rupture des ligaments de la cheville sur un tacle de Giorgio Chiellini en novembre 2009 qui l'avait écarté des terrains pendant six mois et mis en danger sa sélection pour la phase finale de la Coupe du Monde FIFA.

Van Persie avait fini par être de la partie en Afrique du Sud et marquait six mois plus tard ce but contre Birmingham qui en annonçait d'autres : 18 pour être précis, en 19 matches. Record de buts marqués en Premier League entre le 1er janvier et la fin de saison égalé pour Robin.

Autre record pour le meilleur buteur actuel de Premier League – avec 16 buts en 17 matches – , celui du nombre de buts inscrits par un Gunner dans une année calendaire en Premier League : 34, à égalité avec Thierry Henry. L'ancien de Feyenoord tourne à un pion par match. Encore trois dans les deux derniers matches de l'année, contre Wolverhampton et les Queens Park Rangers, et il détrônera Alan Shearer (à qui il avait fallu plus de 42 matches).

Un tout nouveau visage pour Van Persie, qui nous avait habitués aux buts de grande classe plutôt qu'à l'avalanche de buts. Avant cette saison, le plafond était à 11.

"Je n'ai pas manqué un match de Premier League [cette saison]", explique-t-il. " Lorsque vous êtes dans une bonne phase, que vous vous sentez frais et affûté, vous tentez des choses ; vous prenez des risques ici et là, beaucoup plus que lorsque vous revenez de blessure."

Son entraîneur Arsène Wenger n'a pas manqué de remarquer cette nouvelle maturité chez son joueur, autrefois impétueux, aujourd'hui capitaine. "Lorsqu'il est arrivé à Arsenal, Robin était nerveux. Impatient, comme tous les jeunes joueurs", analyse-t-il. "Maintenant, il est radicalement différent. J'accorde plus de valeur à ceux qui sont capables de changer. Intellectuellement, Robin est un garçon honnête et intelligent. Chez certaines personnes, la plus grosse amélioration, c'est de changer."

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