La sécurité d'abord
lundi 28 avril 2008
Résumé de l'article
La commission des stades et de la sécurité de l'UEFA veut garantir les meilleures conditions pour regarder le football.
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Alors que la Commission des stades et de la sécurité a l'un des rôles les plus importants à jouer au sein de l'UEFA, un panel d'experts se penche sur les besoins du football moderne pour s'assurer qu'il se dispute dans les meilleures conditions possibles.
"Meilleures solutions"
"Il y a de nombreuses années, l'UEFA disposait d'un système très simplifié car il n'y avait pas beaucoup de spécialistes dans les différents domaines du football. Toutefois, avec l'élargissement de l'UEFA Champions League, nous avons dû créer plusieurs commissions", affirmait le président Şenes Erzik. "Aujourd'hui, nous avons établi des normes et le système de notation des stades. Nous faisons des déplacements pour inspecter les stades, nous disposons d'inspecteurs spécialisés et de critères pour trouver les meilleures solutions à nos besoins."
Examens stricts
Les stades ultramodernes qui accueillent désormais les compétitions de l'UEFA ont tous passé avec succès les examens stricts imposés par la commission composée de 15 membres qui tient à faire respecter les derniers progrès en matière de sécurité dans les stades et qui révise sans cesse ses politiques et normes.
Enseignements tirés
L'Europe compte désormais certains des stades les plus sécurisés du monde. Toutefois, la vague de tragédies dans les années 80 a été le déclencheur de ces innovations en matière de sécurité dans les stades. "Cette leçon nous a forcés à appliquer de nouvelles normes", indique Erzik, également vice président de l'UEFA. "La révolution, et l'évolution, est survenue lorsque nous avons demandé, en tant qu'instance gouvernante, que toutes les places soient assises dans les stades. C'était la première étape."
Conditions sûres
Depuis, l'UEFA a réalisé de nombreux progrès pour fournir des conditions plus sécurisées pour regarder le football, par exemple le parcage plus efficace des supporteurs adverses, tout en encourageant les clubs à prendre leurs propres mesures pour résoudre les problèmes alors que la sécurité dans les stades est petit à petit devenu un problème collectif.
Partenariat
"Nous collaborons étroitement avec les autorités locales, notamment les associations, les clubs, la police, les forces de sécurité et les stadiers", affirme Erzik. "L'ensemble du système est bien plus développé qu'avant. Nous assistons à des réunions sur l'organisation, quand nécessaire, qui rassemblent de nombreux pays."
Allié essentiel
Les forces de police demeurent un allié essentiel dans la sécurisation des stades de football. L'UEFA travaille en étroite collaboration avec celles-ci dans le cadre du groupe d'experts du football européen au sein du Groupe de coopération policière de l'UE. Cependant, tout en insistant sur le rôle primordial de la police, Erzik affirme que les stadiers doivent également recevoir une formation complète pour fournir à la police un réseau de soutien important à l'intérieur des stades.
Soutien des stadiers
"Si les stadiers sont bien formés et bien placés, ce sont eux qui pourront aider la police et permettre au football d'être disputé dans des conditions idéales", poursuit Erzik. "J'espère que les stadiers auront plus de travail à l'avenir et la police, moins."
Nombreuses mesures
De plus, la commission a pour mission de supprimer le racisme du football. Dans ce sens, la commission a collaboré avec le réseau FARE (Football Against Racism in Europe) pour établir de nombreuses mesures durant l'UEFA EURO 2008™. Le message "Unite Against Racism" (Unis contre le racisme) sera inscrit sur des panneaux à l'intérieur des huit stades en Autriche et en Suisse. De plus, les stadiers et ramasseurs de balles porteront des dossards arborant le slogan qui apparaîtra également sur le brassard des capitaines.
Lutte
"A l'UEFA, nous traitons cette situation très au sérieux et j'espère qu'un jour, nous pourrons nous en débarrasser complètement, ou au moins ne plus en être témoins dans les stades", conclut Erzik. "Je n'aime pas le terme "lutte" en tant que personne, mais si nous l'utilisons dans ce contexte, il est adéquat. Il s'agit d'un terme fort mais nous devons lutter pour construire un monde meilleur. Le racisme ne devrait pas être présent dans un stade, ne devrait jamais être présent autour de notre sport."