Blanc goûte peu la piquette bordelaise
lundi 26 novembre 2007
Résumé de l'article
L'entraîneur de Bordeaux Laurent Blanc a qualifié de "naufrage" la défaite 5-0 subie samedi à neuf, chez le Caen, en Ligue 1.
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L'entraîneur du FC Girondins de Bordeaux Laurent Blanc a qualifié de "naufrage" la défaite 5-0 subie samedi à neuf chez le SM Caen, pour la 15e journée de Ligue 1. "Je préfère perdre une fois 5-0 que 5 fois 1-0", lançait le jeune coach qui trouvait peu de raisons de positiver.
Lourde défaite
Rien n'est allé comme il aurait fallu en Normandie, samedi, bien que les Girondins soient parvenus à conserver la 3e place du classement. Yohan Gouffran et Jérémy Sorbon ont profité de deux erreurs de la défense bordelaise dans la première demi-heure. Puis, après les expulsions de Mathieu Chalmé (36e minute) et Marc Planus (73e), deux piliers de la défense, les vannes se sont ouvertes pour Elliot Grandin (sur penalty) Juan Eduardo Eluchans et Rémi Gomis, qui ont infligé à Bordeaux sa plus lourde défaite en L1 depuis janvier 2004.
"Manque de caractère"
"Je préfère perdre une fois 5-0 que 5 fois 1-0", affirmait l'ancien international (97 sélections). Ce furent ses seuls mots, à part ceux adressés à Ramé pour le dédouaner en partie, pour apaiser le climat. "Avec dix joueurs, c'était déjà difficile de revenir, mais à neuf, c'était impossible. Mais il n’y a pas eu que cela car après ce premier but, nous nous sommes liquéfiés pour complètement nous désagréger en seconde période. Même si l’on doit être l’équipe la plus agressive de L1, Bordeaux manque de caractère."
Exempts
Bordeaux ne joue pas en Coupe UEFA, jeudi, dans le Groupe H, ce qui va permettre de préparer le venue du Toulouse FC, en L1, ce week-end. Car le but des Girondins, cette saison, sera de renouer en 2008/09 avec l'UEFA Champions League, qu'ils ont jouée la saison dernière. La troisième place est synonyme de 3e tour qualificatif, mais Bordeaux, qui possède un point d'avance sur le Stade Rennais FC, est déjà à six points de l'AS Nancy-Lorraine. "Finir sur le podium est encore possible", affirme Blanc. "Mais il faut retenir les leçons que l'on nous donne."