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Les Gunners tirent à vue

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Premier League : Choc des extrêmes en Angleterre : Liverpool, proche de l'élimination en Champions League, accueille Arsenal, qui a atomisé le Slavia 7-0.

Les enjeux des rencontres entre l'Arsenal FC et le Liverpool FC sont toujours élevés, mais la confrontation de dimanche à Anfield entre les deux équipes invaincues de la Premier League vient à point nommé pour les Gunners. Si Liverpool occupe la quatrième place et sera éliminé de l'UEFA Champions League en cas de défaite contre le Beşiktaş JK, Arsenal est leader du championnat et vient d'égaler la plus large victoire de la compétition, en s'imposant 7-0 mardi face au SK Slavia Praha, pour enregistrer son 12e succès d'affilée.

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"Une ambiance de fête"
Mathieu Flamini savoure le parcours exceptionnel d'Arsenal. "Tous les spectateurs présents au stade [mardi] ont passé un très bon moment", déclarait le milieu de terrain à uefa.com. "Nous prenons du plaisir à pratiquer notre football, et les fans le voient. Nous leur transmettons notre joie de jouer, et c'est pour ça qu'il règne une telle ambiance de fête. Jouer dans cette équipe, c'est un vrai plaisir." Les supporteurs ont célébré chacun des joueurs, avec une mention spéciale pour Theo Walcott (18 ans), auteur de ses premiers buts en Champions League. Même Arsène Wenger, qui avait fêté ses 58 ans la veille, a eu le droit à une interprétation tonitruante de "Happy Birthday".

Un football offensif
"Une joie à regarder" : c'est ainsi que Wenger a décrit la prestation de son équipe. La saison s'annonçait pourtant sous de mauvaises auspices : après le départ cet été de Thierry Henry pour le FC Barcelona, Wenger avait été lourdement critiqué. "Il y a deux mois, [la presse anglaise écrivait que] j'étais fou de n'avoir acheté aucun joueur, et qu'on ne finirait pas dans les sept premiers", rappelait-il aux journalistes cette semaine.

Priorité aux jeunes
Les supporteurs d'Arsenal ont appris depuis longtemps à faire confiance au manager français, qui a déjà remporté trois titres de champion et quatre FA Cups. Considérée comme un handicap la saison passée, la jeunesse de l'effectif des Gunners constitue aujourd'hui sa force. Arsène Wenger s'attache à investir dans de jeunes joueurs talentueux et à les former : cette politique commence à porter ses fruits. Face au Slavia, Fabregas, Gaël Clichy, Emmanuel Adebayor et Bacary Sagna ont joué comme s'ils étaient de vieux routards de la scène européenne, et les jeunes attaquants Walcott et Nicklas Bendtner ont marqué.

Déjà pleins d'expérience
"Il faut qu'on arrête de qualifier Arsenal de bande de gamins", lançait Flamini (23 ans). "Nous sommes peut-être jeunes, mais nous avons accumulé de l'expérience. Nous jouons ensemble depuis un moment, et nous avons développé des automatismes. Les résultats que nous obtenons nous donnent de la confiance, et quand on regarde notre équipe, on voit aujourd'hui la qualité de l'effectif."

Le collectif
Comment tout cela a-t-il était possible sans l'incontournable "Titi" Henry ? Flamini estime que le style de jeu de l'équipe a changé avec le départ de l'attaquant des Bleus. "Maintenant, tout le monde prend ses responsabilités et démontre ce qu'il sait faire", ajoutait-il. "Personne n'aurait parié qu'on pourrait marquer sept buts sans Titi. J'espère juste qu'on pourrait continuer à créer des surprises." C'est à se demander si une nouvelle prestation spectaculaire à Anfield serait réellement une surprise.

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